Le mouton noir : L’attaque des clones

Le mouton noir

« Ne soyez pas un mouton », « sortez du troupeau » sont des concepts que nous retrouvons fréquemment lorsque l'on parle développement personnel.

Personnellement je ne partage pas vraiment ces principes-là, voir je les trouve dangereux lorsqu'ils sont imposés tels des commandements gravés sur des tables de lois (de plus, ils porteraient concurrence à notre cher ami Moïse). Votre développement personnel ne doit pas vous être imposé, il doit être l'œuvre de vos propres recherches.

 

Par le biais de cet article, permettez moi de vous présenter ma vision des choses au travers de ce que j'appelle le principe du mouton noir.

Qu'est-ce qu'un mouton noir ?

De part sa couleur, le mouton noir se différencie de ses congénères et donc du troupeau. Sans rentrer dans les détails, sa particularité est due à un gène récessif donnant ainsi cette couleur sombre.

Vous l'aurez compris, cette allégorie désigne une personne se démarquant du groupe. On peut par exemple parler d'un original, d'un atypique ou bien d'un rebelle.

Un mouton noir est donc une personne ne rentrant pas dans la norme. Sans aller jusqu'à la marginalisation de celui-ci, il est considéré comme différent voir fantasque par ses pairs. Là où le troupeau ira toujours dans le même sens, le mouton noir quant-à lui créera sa propre voie, volontairement ou pas.

le mouton noir et le troupeau ?

Là où cette différence fait sa force, elle peut également être un poids. Il n'est pas toujours évident d'assumer son originalité d'autant que celle-ci peu être pointée du doigt.

Le mouton noir est-il à l'écart du troupeau ?

Non, et heureusement. Comme le disait Aristote, « l'homme est un animal social ». Nous avons besoin des autres pour avancer et évoluer.

NB : Au moment où j'écris ces quelques lignes, je repense au film « Seul au monde » où le personnage principal, piégé seul dans une île, “donne vie” à un ballon (le célèbre Wilson) afin de combler sa solitude.

Même en temps que le mouton noir, nous avons donc besoin du troupeau pour avancer. De même le troupeau à besoin de nous. Malheureusement, nous n'en prenons pas toujours conscience.

Notre originalité, notre capacité à ouvrir de nouvelles voies, font de nous des personnes uniques. Pour toutes ces raisons, nous apportons de la valeur là où l'uniformité fait l'impasse. Nous remettons en question ce qui est acquis et visons ainsi à l'amélioration des choses (même si nous n'y arrivons pas toujours).

êtes-vous un mouton noir ?

Tout d'abord, il est nécessaire de savoir que la réponse à cette question n'est pas binaire. Vous pouvez très bien être un mouton noir dans un certain contexte et suivre le troupeau dans un autre.

Ne négligeons pas l'importance de se mettre de temps à autre en pilote automatique et suivre l'ordre établi. Ces codes sont là pour nous apporter une certaine sécurité et rendre notre quotidien plus simple à vivre. Si nous remettions sans arrêt en question l'ensemble de ces codes, nos quotidiens deviendraient invivables et nous entamerions un chemin visant à nous marginaliser complètement. Voilà pourquoi, dans certains cas (mais heureusement pas tous) il est important de suivre le groupe.

Vous avez également le droit de ne jamais vous différencier du troupeau. Et c'est là que, contrairement à bon nombre de gourous du développement personnel, je vous dirai que vous avez raison. Si vous êtes heureux de la sorte, alors pourquoi pas !

De plus, sans le savoir, vous êtes le mouton noir de personnes souhaitant elles, se mettre en marge du troupeau. On a tendance à l'oublier, mais nombre de ces personnes suivent leur propre troupeau avec ses propres codes et sa ligne de conduite (pas toujours la meilleure d'ailleurs). Il suffit de regarder l'univers de la séduction ou plus simplement des mouvements tels les gothiques, punks et autres groupes dits marginaux pour s'en rendre vite compte.

D'un autre côté, peut-être avez-vous toujours été un mouton noir malgré vous. Un sentiment de différence permanent face à vos congénères. Si tel est le cas, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une tare et il y a moyen de vivre agréablement cette différence. Étant moi-même dans ce cas, je peux vous dire que, ce qui était un poids dans ma jeunesse, est aujourd'hui une force.

Il se peut également que votre ras le bol du quotidien et d'un certain ordre établi vous transforme en mouton noir. Ce moment où vous réalisez qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et où il est temps de suivre votre propre voie quitte à sortir des rails de votre petit train-train.

Que ce soit par choix ou par dépit, comment réagir lorsque nous nous retrouvons mouton noir ? Comment faire de cette différence une force ? Comment se faire accepter par le troupeau et ce malgré notre différence ?

Il vous faudra patienter un peu afin de connaitre ces réponses qui seront traitées dans un prochain article… Si, vous souhaitez connaitre la suite à cette histoire de mouton noir, bien évidemment 😉

36 comments

  1. Tout à fait d’accord avec cet article car il faut “sentir” son originalité et ne pas en souffrir.
    Dans le business, il est très compliqué d’être seul dans une niche car nous n’avons pas de points de repère quant à la réussite de l’affaire, les améliorations, les idées à pêcher chez les concurrents, …

  2. Bonjour Nicolas,
    Ce qui me gène le plus, dans les injonctions à sortir du troupeau qui émanent du développement personnel, c’est quand elles signifient en réalité quitter une norme pour entrer dans une autre, celle érigée en vérité universelle version réussir-sa-vie-en-10-leçons par le gourou (pardon, mentor) du moment.
    Par ailleurs, je trouve ce concept de mouton noir très intéressant, c’est toute la question de la place de l’individualité au sein de la collectivité qui se joue là. Sortir de la soumission étouffante à une norme, quelle qu’elle soit, cesser de s’ériger contre et donc de s’aliéner du troupeau et trouver le juste équilibre entre différence et acceptation.
    Or cet équilibre-là, il en existe un par personne!

  3. Le mouton noir…c’est l’histoire de ma vie mdr
    L’expression qu’on retrouve beaucoup dans le monde anglophone c’est “think out of the box”. Meme si je comprends pourquoi cette expression est utilisée, je pense aussi qu’elle est clairement devenu aujourd’hui BEAUCOUP trop utilisée et qu’il n’y a plus grand chose “outside the box” sauf…une autre box (tout a fait d’accord avec Sylvaine)
    Merci pour cet article bien sympa Fenice 🙂
    .-= Dernier Article de Mohamed Semeunacte…#3 Le Blog A Semer: Nicolas de NicolasPene.fr =-.

  4. Merci à tous pour vos commentaires.
    @Vinodis : être seul dans sa niche permet aussi de créer ses propres règles, non ? 😉
    @Sylvaine : Exactement, un équilibre par personne. Et c’est là qu’est toute la différence entre son propre “développement personnel” et celui dicté par un quelconque gourou.
    @Mohamed : Je me doutais qu’un mouton noir sommeillait également en toi 😉
    Concernant le « think outside the box », c’est effectivement un excellent concept. Malheureusement, comme tu le dis si bien, le terme est devenu beaucoup trop à la mode pour que l’on y retrouve la véritable originalité.

  5. C’est pour ça qu’on parle de développement personnel.
    Il ne s’agit pas seulement d’aider une personnes à s’épanouir, selon toutes les facettes d’une personne (physique, émotionnel, mental, spirituel, …).
    Il s’agit d’aider cette personne.
    Nous sommes tous des moutons noirs.

  6. Mouton noir ou pas c’est vraiment une question de caractère et de croyances personnelles, pour ma part je me suis toujours senti différent (mon père a arrêté de travailler à 40 ans et il vit depuis 20 ans dans un GARAGE), après il ne s’agit pas de se couper des autres mais juste de cultiver sa son originalité (papa si tu m’entends.. lol)

  7. “être seul dans sa niche permet aussi de créer ses propres règles, non ?”
    En effet mais comment savoir si ses produits sont compétitifs, si le service suffit aux clients, si le concept peut être amélioré, … ?
    De plus, une niche comme la mienne met beaucoup plus de temps à être rentable car il y a beaucoup plus de travail à fournir pour faire comprendre le concept au public. Ex : Vendre des vins européens hors France alors que tous les concurrents vendent des étiquettes, des appellations connues “qui se vendent toutes seules” est une niche.

  8. Salut Nicolas,
    Si seulement j’avais lu ceci avant de publier mon dernier article ! Quand tu dis qu'”il n’est pas toujours évident d’assumer son originalité d’autant que celle-ci peu être pointée du doigt.” c’est précisément ce à quoi je pensais. Je crois fermement que pour tout projet ou rêve auquel l’on tient suffisamment il est inutile de l’abandonner pour plaire au statu quo.
    Yoann
    P.S : si tu ne l’as pas déjà lu, je t’invite à dévorer “La Vache Pourpre” de Seth Godin, c’est fait pour toi.

  9. “Tout d’abord, il est nécessaire de savoir que la réponse à cette question n’est pas binaire. Vous pouvez très bien être un mouton noir dans un certain contexte et suivre le troupeau dans un autre.”
    Oui, et on peut être un mouton noir pour un troupeau (genre les proches qui ne comprennent pas nos choix de lectures ou nos idées de créer un business) et un simple mouton dans un autre troupeau (tous ceux qui on déjà sauté le pas)
    Sympa ce concept de mouton noir.

  10. Merci à tous pour vos commentaires, je suis vraiment heureux de voir que ce petit mouton noir suscite de telles réactions 🙂
    @Gregory : je reste également convaincu que le véritable aboutissement du développement personnel se trouve quant nous ne nous tournons plus vers nous-même mais vers les autres.
    @Aurélien : Pour le mouton noir malgré lui, je suis d’accord. Par contre il se peut également que les évenements poussent n’importe quel mouton blanc à virer au noir.
    @Vinodis : je comprends un peu ton problème. Est-ce que les niches similaires à la tienne ne peuvent pas t’aider à résoudre quelques-unes de ces questions ?
    @Yoann : C’est toujours l’éternelle dualité entre plaire aux autres et satisfaire ses propres envies. Concernant Seth Godin, il faut vraiment que j’attaque la lecture de ses bouquins.
    Yoann, Mohamed, quel bouquin de Godin me conseilleriez-vous pour commencer ?
    @ProLire : Ton image me parle complètement. Le plus difficile dans ce cas là étant d’éviter de se laisser guider par le troupeau pour abandonner nos envies de mouton noir.

  11. Il y a quelques mois, nous nous sommes résolus à regarder/copier ce que faisaient les autres et “blanchir un peu notre laine” en insérant quelques appellations plus connues en vue d’attirer des consommateurs plus classiques …

  12. C’est une bonne méthode pour attirer de nouveaux clients.
    Tout en restant mouton noir, il reste important de savoir parler au reste du troupeau 😉

  13. Par ordre de préférence et de pertinence face actuelle : Tribus, La Vache Pourpre, Permission Marketing.
    Le premier est beaucoup plus axé développement du leadership, et très inspirant, où il explique pourquoi et comment on peut réussir et être rentable toute sa vie avec seulement 1000 fans.
    Le deuxième est une corolaire du troisième : parce que trop de pub tue la pub il faut désormais changer de méthode – et il explique quelle méthode appliquer dans la Vache Pourpre.
    Yoann

  14. Merci Yoann pour ces suggestions.
    Au vu des descriptifs, je pense m’attaquer à ces lectures dès que j’aurais fini “How to make money online” de John Chow. Un bon bouquin pour tout blogueur qui se respecte 😉

  15. Mouton noir ou mouton blanc, est-ce si important?
    – quel est le son de ton bêlement? l’apprécies-tu?
    – comment rentres-tu en contact avec tes congénères moutons?
    – ta laine te tient-elle chaud l’hiver?
    – arrives-tu à séduire la brebis de tes rêves?
    Profite de ta condition de mouton!

  16. Hello docG et merci pour ton commentaire.
    Justement, je pense que le fait d’être mouton noir ou blanc est important.
    La relation avec ses congénères peut-être différente dans un cas comme dans l’autre.
    Un mouton noir n’a pas forcément l’expérience nécessaire pour assumer sa différence. De même, bon nombre de moutons de panurge ne comprennent pas le fonctionnement de celui qu’ils voient comme un intrus et passent probablement à côté de la valeur que peut leur apporter celui-ci.

  17. Suivre la norme ou ne pas la suivre, tout dépends de ce qui nous semble le plus efficace pour nous-même, tout en veillant à ne pas trop se détacher des autres puisque nous ne sommes pas seuls au monde comme tu le dis.
    Je suis bien d’accord avec Yoann qui dit que ce n’est pas forcément binaire. Et je dirai même qu’il faut trouver tout simplement le bon équilibre.
    Cela dit on ne peut pas discuter de ce concept longtemps sans prendre des exemples.
    Merci pour cette réflexion Nicolas.
    Je ne manquerai pas d’ajouter un lien vers ton billet dans l’article sur le mouton noir que j’avais rédigé sur mon projet Métaphory.
    @+!

  18. Hello Argancel et merci pour ton commentaire.
    Entièrement d’accord, les choses ne sont pas binaires. C’est d’ailleurs pour cela que je pense “au contexte” qui défini si nous suivons la norme ou non (et par conséquent si nous sommes des moutons noirs).
    Effectivement, l’ajout d’exemples apporteraient une plus grande matière pour développer le sujet. J’en prends note pour les prochains articles sur le sujet 😉
    Merci beaucoup pour l’ajout à Métaphory, c’est vraiment sympa 🙂

  19. Bel article sensei, je trouve que cet article va me permettre de developper mon originalité 🙂
    sinon, il est bien de rappeler, comme tu l’as fait “Ne négligeons pas l’importance de se mettre de temps à autre en pilote automatique et suivre l’ordre établi”, que faut pas s’écarter du troupeau, on risque de passer de l’autre cote 🙂
    Sinon toujours un plaisir de te lire cher ami!

  20. Superbe article Nicolas ! Les concepts simples comme celui de ton mouton noir sont toujours parlants et permettent à tous de bien comprendre de quoi l’on parle.
    Je pense que j’ai quitté la table numéro 12 ( 😉 ) parce que j’étais un mouton noir, un scanneur. En allant voir ailleurs de quelle couleur était l’herbe, je suis devenu, au fil du temps, un mouton multicolore, riche de mes expériences.
    Le noir du mouton ne l’est que dans l’œil des autres, peut-être même qu’ils n’arrivent pas à voir notre toison bariolée. Alors dans ce cas, comment tirer avantage de notre cape polychrome ? C’est ce que j’attends avec impatience de savoir dans la suite de ton brillant article. 😉

  21. @RahimDJ : merci pour le compliment et bon courage dans le développement de ton originalité ou plutôt de ta véritable singularité.
    @Jean-Philippe : Merci pour ton commentaire. Effectivement, quelle que soit la couleur du pelage, c’est cette singularité qui crée une certaine incompréhension du troupeau.
    NB : En espèrant que la suite des aventures du mouton noir seront à la hauteur de tes espérences, du moins on va tout faire pour 😉

  22. As-tu déjà remarqué comme les gens dénigrent ‘les moutons noirs’ et les ridiculisent à volonté en général. Mais dès que ces moutons noirs arrivent à atteindre des niveaux supérieurs (notoriété, célébrité, richesse), tout à coup ces mêmes ‘gens’ ont tendance à les mettre sur un pied d’estale.
    MaxR

  23. @MaxR : c’est tout à fait vrai. Le mouton noir peut souvent avoir l’impression de devoir justifier son originalité. C’est d’ailleurs un point qui m’a posé problème pendant très longtemps.

  24. Le mouton noir… un sentiment connu pour plusieurs, dont moi ;-). À l’occasion, j’aimerais bien être blanche comme l’ensemble du troupeau, et d’autres jours je me réjouis de mon unicité. Et en effet, comme le souligne MaxR, j’ai souvent l’impression de devoir justifier mon originalité. Un exemple facile: je me marie prochainement, ce ne sera pas à l’Église et nous feront le tout à l’extérieur du pays. Vous imaginez le tollé chez les bigots dans nos familles… (je précise bigots et non les croyants… ces derniers ayant eu le respect de nous dire que nous devions faire le tout à notre image… enfin… c’était une tranche de vie de mouton noir 😉 ) merci pour le billet fenice, ça porte à réfléchir!

  25. woops j’ai mal saisi où se situait le nom d’auteur du commentaire! donc, c’était @N et non pas @MaxR 😉

  26. Hello Mama Zen et merci pour partager avec nous une tranche de vie “made in” mouton noir.
    Finalement, le plus important est là, vos proches respectent votre choix, même s’ils ne le comprennent pas forcément toujours 🙂
    NB : Félicitations pour votre futur mariage 😀

    1. Chers commentateurs,
      Permettez-moi de vous inviter à découvrir la suite de cet article, fraichement publié : Le mouton noir : Un nouvel espoir
      Encore une fois, merci à tous pour vos commentaires, ils sont une réelle source d’inspiration pour l’écriture de cette “saga”.

  27. C’est relatif en fait, être un mouton noir quand la situation demande d’être blanc devient un handicap (l’armée par exemple où on doit suivre des ordres précis), néanmoins, quand il s’agit de quelque chose de bien, ça devient cool.

  28. le principe de mouton noir est un complexe.dans la société il est bon de suivre les normes et les principes pour ne pas etre en dévasage des autres.Mais dans l’ordre de dézvelopper ses compétences il faut se demarquer afin de pouvoir mettre en valeur pour développer ses potentiels et atteindre sa réalisation de soi.la plus part des gens à travers le temps qui on réaliser ou révolutionné se monde ce sont des gens qui se sont démarqué.

  29. Mouton noir…et pk pas rose, bleu ou vert, bref, soyons chacun une couleur, des plus vives aux dégradées, en passant par les rayures, les pois… Personnellement, je suis une 4 (profil enneagramme artiste ou tragicoromantique) et je vous invite à vivre votre couleur afin d’egayer le monde de votre richesse.
    Super de souligner et défendre ces concepts, merci a chacun des acteurs du changement de la conscience collective!

  30. Anne-Sophie : je partage entièrement ta suggestion. Ajoutons de la couleur aux moutons noirs 😉

  31. “nous avons donc besoin du troupeau pour avancer. De même le troupeau à besoin de nous” c’est la phrase qui a immédiatement retenu mon attention. Jusqu’à très récemment, je “travaillais” un peu trop dans mon coin, pensant que mes recherches et mes réflexions ne pouvaient guère intéresser grand monde. Et puis tout d’un coup j’ai eu l’envie de faire profiter les autres (ne serait-ce que quelques-uns) de tout mon travail et de mes connaissances. Et du coup je me suis lancée! Me voici donc un mouton gris! Y a encore un peu à faire pour que je rentre complètement dans le troupeau.

  32. Bonjour Monique et félicitation pour être devenu un mouton gris.
    Personnellement, je trouve que c’est une très jolie couleur. 😉

  33. Bonjour,
    C’est bien ce que je pensais, je suis un mouton noir :s le problème c’est que je remets en cause 90% des codes de la vie…cela depuis 10 ans environ et j’en ai 18 ! Ça commence à me fatiguer réellement, en plus je ne cesse de changer ( tous les jours ! )et les relations deviennent véritablement difficiles. Je tente par moi même d’établir une base à peu près stable mais…j’ai l’impression qu’elle ne cesse de s’effondrer au moindre évènement. Même si j’essaye d’être moi ça me paraît bien difficile du fait que je semble avoir de trop nombreuses personnalités ( c’est ce qu’on dit de moi et je l’ai malheureusement vérifié ). En bref…je suis comme de l’eau ? Ou bien un calque à personnalité ^^ avant de toutes les mélanger et les modifier. Et encore cette incertitude quand j’écris. J’ai toujours l’impression de m’embrouiller !

    1. Bonjour Ether, l’une des clefs est d’arriver à rester vous-même (même/surtout si vous avez plusieurs traits de personnalité) tout en étant en harmonie avec ceux qui pensent différemment de vous. La question est : comment créer cette harmonie dans votre vie ?
      Être un mouton noir, c’est également vivre sereinnement avec des moutons blancs, différents mais complémentaires.
      Bon courage à vous.

  34. Très bon article merci. j’en prendrais compte à l’avenir! cela a quelque chose de rassurant quelque part de savoir que si l’on sort d’un moule c’est pour rentrer dans un autre car cela veut dire que l’on peut toujours trouver chaussure a son pied et que les moules sont interchangeable a volonté jusqu’à ce que l’on trouve celui qui nous est le plus adéquat.
    bonne continuation, sachez que vous avez mon soutient!

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