Petite question innocente : Pourquoi juste résoudre un problème ? Pourquoi ne pas voir les choses en grand et faire de ce problème une opportunité, une ouverture vers quelque chose d'imprévu et de nouveau ?
« Ce qui ne me tue pas, rend plus fort ! »
Friedrich Nietzsche
Vous voilà face à votre problème, cette montagne géante se présentant devant vous. Comment réagissez-vous ?
Si vous êtes comme moi, il y a fort à parier qu'un sentiment de stress, voir de panique s'empare de vous : « Comment vais-je faire », « C'est pas possible, p*** de p*** de m*** ». Cette réaction est toute naturelle, voir même instinctive. Essayer de la maîtriser serait à mon gout trop long et trop complexe à mettre en place.
Que faire alors ?
Tout d'abord, prendre du recul. Si nous en avons l'opportunité, il est indispensable de ne pas réagir à chaud, surtout, surtout pas. Une réaction à chaud serait guidée par l'émotion or, nos expériences personnelles nous montrent que ce genre de réactions amènent rarement de bonnes choses.
Comme le disait si bien Maître Yoda : « La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance. »
Il est donc nécessaire de prendre des distances avec notre problème. Pour y arriver, je vous conseille d'abord d'essayer de vous focaliser un moment sur tout autre chose : Un sujet n'ayant vraiment rien à voir et procurant un certain plaisir. C'est le moment de ressortir une de vos passions de derrière les fagots !
Ainsi, cette activité permettra de faire le vide dans notre tête.
Puis, dans un second temps, laisser une bonne nuit de sommeil passer. Morphée est un allié souvent peu considéré (le pauvre) et pourtant une chose est sure, il travaillera pendant toute la nuit pour nous. Il donnera à notre esprit plus de recul sur la situation et commencera à apporter à notre cerveau des idées nouvelles pour nous aider à avancer. Oui, Morphée est un véritable ami !
À ce stade, le mot opportunité va enfin commencer à prendre forme, et ce, même si vous ne le voyez pas. Pour aider un peu plus cette lueur d'espoir à se concrétiser je ne peux que vous conseiller de parler du dit problème avec des personnes qui vous sont proches.
Parlez-en à ceux qui sont liés au sujet ou du moins le connaissent, leur expertise vous aidera à y voir plus clair. Cependant, ce n'est pas encore suffisant. Parlez également à ceux qui ne connaissent rien au problème ou en sont complètement éloignés. Au travers de leur regard de “novices” ou de personne “sans parti pris” ils apporteront sans l'ombre d'un doute quelque chose de nouveau auquel vous n'auriez jamais pensé.
Cela peut-être un début de solution voir un angle nouveau pour aborder le problème.
En parlant d'angle de vu, connaissez-vous l'expression « regarder de l'autre côté de la lucarne » ?
Voici probablement un des conseils les plus importants de cet article : regardez votre problème sous tous les autres angles !
Enlisé dans notre situation nous ne voyons que notre petite vision des choses. Mais comment les choses sont-elles ressenties et vécues par les autres personnes concernées, que voient-elles, quels sont leurs contraintes ?
Ici, je ne vous demande pas de vous mettre à la place des autres et de dire « oh, les pauvres ! » alors que votre problème est tout aussi réel et probablement plus légitime. Non ! Cette vision est là pour vous faire comprendre le pourquoi, mais aussi vous aider à résoudre le comment.
Peut-être que la racine du problème est ailleurs et sortir de notre vision étriqué du monde pourra probablement nous aider à y voir plus clair.
Comment trouver cette fameuse opportunité ?
Les conseils que je vous ai donné plus haut ne sont que des leviers pour vous aider à voir au delà du problème. Je peux vous garantir qu'ils fonctionnent pour les avoir appliqués à maintes reprises (consciemment ou non).
Pour créer l'opportunité il est impératif de voir les choses autrement. Au delà de votre vision des choses au dessus de vous même (comme nous l'avons vu plus haut).
Regardez votre problème sous un autre angle, essayez également de faire appel à votre inspiration (surtout si vous êtes un intuitif). Comparez votre problèmatique à d'autres que vous avez déjà affrontés. Même si celles-ci étaient différentes, vous trouverez des pistes communes pour vous aider.
Une autre astuce qui peut paraitre ridicule mais qui pourtant s'avère efficace : imaginez un de vos modèles (réel ou imaginaire) confronté à votre problème, comment réagirait-il ?
Pour ma part je prend cette inspiration d'un de mes mentors ou alors de personnages que j'adore tel que le grand Vito Corleone (on ne se refait pas ^^).
Quels que soient vos méthodes, n'oubliez jamais de penser plus haut et plus loin que votre propre personne, là est la clef pour créer une opportunité là ou auparavant il y avait un problème.
Pour ma propre expérience, ce début d'année à déjà prouvé à deux reprises qu'un problème peut devenir une opportunité vers quelque chose de plus grand. Il ne tient qu'à nous de transformer les choses et les rendre plus heureuses. Il ne tient qu'à nous de décider si ce que nous voyons est un problème ou bien une opportunité 😉
« Deux petites souris tombent dans un seau de crème. La première souris abandonne très vite et se noie, la deuxième se débat tellement fort qu’elle change la crème en beurre. À partir de maintenant je suis cette deuxième souris. »
Extrait du film : Arrête-moi si tu peux
Crédit photo : Bachmont – Flickr
Merci pour cet article très bien écrit, vraiment très plaisant à lire comme d’habitude !
En fin de compte, j’ai l’impression que le plus important est de prendre du recul, d’une façon ou d’une autre, peu importe laquelle.
P.S. : il y a une petite erreur typographique dans le titre (une au lieu de un) 🙂
.-= Dernier article de Sylvain : Immobilier : les prix n’ont pas fini de baisser, les taux d’intérêt non plus =-.
Un grand merci pour le correctif typographique (c’est terrible un titre avec une faute).
C’est bien ça, prendre un maximum du recul pour mieux réagir 🙂
C’est un excellent conseil !
D’ailleurs, il suffit de regarder son propre passé pour voir que les plus grandes épreuves ont été la cause des plus grandes victoires.
Zut, j’ai pas vraiment de problème en ce moment ! Vraiment pénible … Vais-je pouvoir transformer l’absence de problème en opportunité ? 😉
Pour faire à la petite histoire des souris moi je pense souvent à cette histoire quand j’en ai besoin : Un jour, des grenouilles décident d’organiser une course sur un mur : la première arrivée au sommet est la gagnante.
Elles se placent pour le départ et hop! une vingtaine de petites grenouilles commence à envahir le mur. Au bout de quelques minutes, certaines commencent à fatiguer et quittent la course. En plus, le public d’animaux qui les regarde fait des commentaires peu encourageants : “elles n’y arriveront jamais”, “elles sont trop lentes”.
Bientôt, il ne reste qu’une toute petite grenouille qui grimpe lentement, lentement, mais sans lâcher prise, tandis qu’autour d’elle les commentaires se font de plus en plus méchants : “descends, tu n’y arriveras jamais! mais qu’elle est ridicule!”
La petite grenouille lente continue son chemin et arrive vainqueur à la course.
Tous se précipitent autour d’elle pour lui demander sa recette miracle et c’est là qu’on découvre que cette petite championne est tout simplement sourde…
Morale de l’histoire : quand on a un objectif, rester sourd aux attaques est la meilleure des défenses!
Merci pour vos articles, ils font beaucoup de bien quand on en a besoin!
Morphée est un mâle, donc le pauvre et pas la pauvre.
Sinon l’article est très intéressant, mais tout un paragraphe au féminin quel désordre. Promis j’ai attendu quelques minutes avant de réagir.
Merci à vous trois pour vos commentaires
@Mona Lisa : je ne doute pas de ta capacité à créer de nouvelles opportunités, d’autant que tu as un réel problème par le fait même de ne pas en avoir 😀
@Maïté : Merci pour cette belle histoire très riche en enseignement. Elle mériterait un véritable article (à réfléchir 🙂 ). Cela me fait d’ailleur penser à une citation que j’adore :
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »
Mark Twain
@Romain : oups, j’ai toujours pensé que Morphée était une femme. Merci pour ce correctif, tu as très bien fait de me prévenir 🙂
Bonjour Nicolas,
Article très bien ficelé, bravo !
Je vais aussi ajouter ma petite pierre de correction orthographique : “… cette montagne géante ce présentant devant …” => SE présentant.
Je suis confronté tous les jours à des problèmes que je résous de plus en plus facilement, car il faut se rendre compte que 90% de la vie d’un chef d’entreprise est bien de résoudre des problèmes, ça en devient donc routinier ! ;o)
Ma “recette” : Ne certainement pas attendre une nuit pour le résoudre mais bien prendre du recul pour trouver une solution (ou opportunité, c’est selon).
Si je ne trouve pas cette solution seul, je fais appel à mon réseau et si possible à des mentors, qui ont eux aussi l’habitude de faire face à des problèmes réguliers.
Cette personne me dirige vers son propre réseau pour résoudre mon souci, ce qui est une bonne action pour cette personne qui me recommande auprès d’un de ses fournisseur/client et me permet de rencontrer de nouvelles personnes avec qui je vais sans doute travailler => Je vous laisse ensuite deviner la spirale ascendante que cela peut créer !
Ma dernière en date que je vais dévoiler : Un client m’appelle lundi dernier pour organiser un drink sous chapiteau de 500 personnes ce vendredi. Difficile voire impossible, me direz-vous ? 4 coups de téléphone plus tard dans mon réseau et le contrat était remis, signé et payé ! Le client était surpris de la rapidité d’exécution et m’a avoué ne pas vouloir chercher autre part la prochaine fois !
Merci Vinodis pour ce riche commentaire. Rien ne vaut un retour d’expérience pour expliquer au mieux comment résoudre un problème.
Il est vrai que dans ton cas, la résolution se doit d’être imédiate du coup impossible d’attendre un jour de plus.
Dans ton exemple on peut également voir l’importance de se constituer un réseau et de savoir s’en servir, pour la peine, tu y as gagné un client plus que satisfait et qui, je n’en doute pas, n’hésitera pas à te recommander. En tout cas, toutes mes félicitations pour ce beau coup 😉
PS : merci pour la correction orthographique, décidément, c’était ma semaine “zéro en dictée” ^^
Je citerais deux proverbes que j’adore :
Dans tous problemes il y le germe d’une solution, si il n’y a pas de solutions c’est qu’il n’y a pas de problemes (je ne me souviens pas de l’auteur)
Un problème sans solution est un problème mal posé. (albert einstein)
Pour ma part, lorsque j’affronte un probleme, je me laisse plusieurs jours parfois, suivant la gravite du probleme. Pourquoi ? parce qu’a chaud je prends TOUJOURS les pires décisions possibles lol. Enfin je me force a cette exercice : Poser le probleme de manière a ce qu’il y ait les germes d’une solution dans le probleme 🙂
Merci pour ton article Fenice
Mohamed Semeunacte
.-= Dernier Article de Mohamed Semeunacte…Livre: Les 3 GRANDES Questions Pour Une Famille Heureuse – Patrick Lencioni =-.
Mohamed,
Attention de ne pas procrastiner le problème et à force d’y faire face, on finit par diminuer le temps de réflexion …
Un ancien directeur financier chez General Electric (le meilleur que je n’ai jamais eu) me disait toujours : “Si tu viens dans mon bureau avec un problème, c’est que tu viens me proposer une solution. Si pas, retourne à ton bureau, cherche-en une et reviens plus tard !”
Merci Mohamed pour les citations.
NB : pour la 1ère, la partie “s’il n’y a pas de solutions c’est qu’il n’y a pas de problemes” vient des Shaddocks 😀
Pour rebondir sur le commentaire de Vinodis, il est clair qu’à trop reculer la réflexion on peut reveiller l’ennemi procrastination qui lui aime oublier les problèmes plutôt que les resoudre.
En même temps, les réactions à chauds sont souvent les pires.
On en revient à cet éternel dosage propre à tout domaine entre le trop et le pas assez.
@Fenice merci pour les shaddoks 😉
@Vinodis je pense que dans tout mauvais il y a du bon. La procrastination est mauvaise je suis d’accord mais si on arrive a la dompter et a s’imposer un rythme de travail alors elle devient une période de repos, de réflexion. Une telle période m’est souvent nécessaire pour faire le point sur ce que je dois continuer a faire, arrêter de faire ou au moins faire autrement.
A vouloir éviter la procrastination, je me retrouve parfois a vouloir travailler juste pour dire que j’ai travailler. Au final je ne suis pas content avec le travail que j’accomplis et ca me met plus en rogne de faire un travail médiocre que de ne pas le faire. Comme le dit Nicolas, c’est un savant mélange entre trop et pas assez.
.-= Dernier Article de Mohamed Semeunacte…Livre: Les 3 GRANDES Questions Pour Une Famille Heureuse – Patrick Lencioni =-.
Voir les choses comme des problèmes ou des opportunité, c’est aussi une question de tendances profondes: si on a tendance au pessimisme, il faut savoir corriger cette tendance. Et, ensuite, c’est aussi une question de forme, d’état d’esprit: si on est fatigué, on a plus tendance à tout considérer comme un problème. La nuit de sommeil est donc une bonne solution!
@Eric : c’est très bien vu. Nos tendances ainsi que notre état humeur du moment influencent beaucoup notre perception des choses.
Le principal est d’arriver à se détacher de nos tendances et surtout, surtout, éviter de se laisser contrôler par elles (plus facile à dire qu’à faire, je suis d’accord :))
Peut-être lieu de faire quelque chose d’amusant avant de s’attaquer à un problème, on devrait prendre environ 30 minutes pour s’y préparer. Ensuite, prendre une pause et le faire plus tard. Le problème avec une diversion extrêmes Avant d’aborder tout ça, c’est que l’on devient conditionnée pour profiter de la libération de dopamine, et reçoit maintenant une réaction inverse lors de l’arrêt de régler le problème.
Merci pour cet article qui aide à prendre du recul face à nos problèmes et à essayer d’en tirer quelque chose de positif.