De la simplicité – John Maeda

La simplicité est un des composants les plus importants pour toute personne en quête d'efficacité. Quoi de plus normal donc, pour le fan d'efficacité que je suis, d'être attiré par un livre portant le doux et simple nom « De la simplicité ».
John Maeda, web-designer et enseignant des arts numériques au Media Laboratory du MIT de Boston nous expose dans ce livre ce qu'il qualifie comme étant les 10 lois de la simplicité (tel que l'auteur nous les décrit) :

  1. Première loi – Réduction : pour atteindre la simplicité, le mieux est de procéder par réduction méthodique
  2. Deuxième loi – Organisation : avec de l'organisation, un ensemble composé de plusieurs éléments semble plus réduit
  3. Troisième loi – Temps : en économisant son temps, on a le sentiment que tout est plus simple
  4. Quatrième loi – Apprentissage : la connaissance simplifie tout
  5. Cinquième loi – Différences : la simplicité et la complexité ont besoin l'une de l'autre
  6. Sixième loi – Contexte : ce qui se trouve à la périphérie de la simplicité n'est absolument pas périphérique (oui, moi aussi je trouve ce titre un peu tiré par les cheveux)
  7. Septième loi – Émotion : mieux vaut plus d'émotion que moins
  8. Huitième loi – Confiance : dans la simplicité, nous avons confiance
  9. Neuvième loi – Échec : certaines choses ne peuvent jamais être simplifiées
  10. Dixième loi – Loi cardinale : la simplicité consiste à soustraire ce qui est évident et à ajouter ce qui a du sens

Sur les premiers chapitres John Maeda nous fait donc découvrir deux processus majeurs de son étude de la simplicité :
La méthode AMI à appliquer à tout éléments, objets ou projets que l'on souhaite simplifier :

    • Atténuer
    • Masquer
    • Insuffler
  • Le processus CLAP, qui consiste en une série de tâches d'organisation visant à simplifier un groupement d'éléments :

    • Classifier
    • Labelliser
    • Agréger
    • définir des Priorités

    Agréable à lire, ce livre explique au fil des chapitres de nombreux principes de simplicité tout en s'appuyant sur de nombreux exemples d'objets de notre quotidien (souvent dans le domaine des nouvelles technologies).
    Cependant, il y a tout de même quelques points qui m'ont gêné, notamment le manque d'applications pratiques à notre vie de tout les jours ainsi qu'une tendance mono-maniaque de l'auteur de toujours ressortir des exemples sur Apple et son iPod.
    Au final, malgré un petit manque de concret, nous apprenons malgré tout quelques concepts intéréssants à appliquer dans de nombreux domaines perso et pro (organisation, rangement…). Ce bouquin ne changera probablement pas votre vie mais pourra cependant vous apporter quelques nouveaux éléments dans votre recherche d'efficacité et de simplicité.



    14 comments

    1. Dans le même genre (ou pas) il y a aussi “The Power Of Less”.
      Je vais essayer d’aller le feuilleter celui-là sinon, la simplicité c’est mon dada du moment.

    2. J’ai effectivement entendu parlé de ce bouquin, l’as-tu lu ?
      Côté simplicité, moi aussi je suis assez fan, c’est d’ailleurs ce qui m’a motivé à acheter “De la simplicité”.

    3. Oui je l’ai lu rapidement, il faudrait que je le relise comme il faut et pourquoi pas en faire un résumé.

    4. Merci beaucoup Fenice pour ce résumé.
      Personnellement, tu l’as peut-être remarqué, je suis aussi pour la simplification de la vie. J’ai lu le livre de Léo Babauta cité par vrjbln et aussi un livre de Dominique Loreau intitulé, “L’art de la simplicité”. Elle s’adresse plus aux femmes et vivant au Japon depuis longtemps, utilise beaucoup d’idées issues du zen.
      Mais en fait, la culture japonaise traditionnelle excelle dans la simplicité et tout le monde adapte ses idées, ce qui est une très bonne chose. 🙂
      Je prépare quelques articles sur ça, en montrant que tout, vraiment tout pour le Japonais doit atteindre un équilibre entre beauté et simplicité, mais pas perfection!

    5. @Jean-Philippe : il me tarde de lire tes articles sur le sujet 🙂
      Concernant « L’art de la simplicité » je suis tombé dessus il y a peu et, justement, je ne me suis pas reconnu dans le public ciblé. Que penses-tu de ce bouquin de ton coté ?

    6. Hello Fenice !
      J’ai aussi lu ce livre qui est une véritable réussite. J’ai beaucoup apprécié la méthode CLAP.
      Lorsqu’on regarde les succès de l’iPod, de Google ou encore de Twitter par exemple, on se rend compte de la valeur de la simplicité.

    7. Hello Lilian, merci pour ton commentaire 🙂
      Ce bouquin m’a également fait penser à Twitter. Que ce soit au niveau du concept en lui-même ou l’interface, rien n’est plus simple. De même, en regardant l’évolution de Facebook, on se rend compte qu’ils tendent eux aussi de plus en plus vers la simplicité (notamment avec Facebook like).

    8. Tout à fait. On se rend aussi compte du rapport [Complexité/Exigences]. Quelque chose de simple et efficace est comme une force cachée.
      Comme John Maeda le souligne, on vit dans une époque où la technologie est complexe, et où le fait d’ajouter plus de fonctionnalités est perçu comme un progrès chez les producteurs.
      Dans le même temps, faire simple tout en essayant d’apporter le maximum de valeur et d’utilité à l’utilisateur est plus complexe.
      Si tu as d’autres livres dans ce type, je suis preneur 😉

    9. Justement, en suivant plus haut les conseils de vrjbln, j’ai attaqué ce Week-end le livre audio de Leo Babauta : “The power of Less”.
      Bientôt à la première moitié de livre, je peux déjà te dire que ce bouquin est une mine d’or, surtout pour un GTDiste 😉

    10. Ok. Je vais aussi jeter un coup d’oeil sur ce livre. Merci!

    11. @Fenice Il y q de très bons éléments dans son livre et des choses que j’aime moins. Son bouquin n’est pas très bien structuré mais c’est normal car elle a rassemblé des notes prises sur plusieurs années pour simplifier sa propre vie.
      Et puis comme je te l’ai déjà dit, elle s’adresse directement aux femmes donc il y a des parties, par exemple sur le maquillage, qui évidemment ne m’ont pas passionné. 😉
      Mai je l’ai lu de bout en bout car elle a des trucs ou des petites idées qui complètent bien celles de Léo Babauta et son “Power of Less”.

    12. @Jean-Philippe : pourtant, c’est passionnant pour nous le maquillage 🙂
      De mon coté, je pense qu’une fois “Power of Less” fini et réécouté, je m’attaquerais à “Zen to done” histoire de rester dans la lignée.

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