simplicité et procrastination

procrastination
“Plus une tâche est simple et moins il y a de procrastination”
Suite à mon précédent article sur le bouquin « de la simplicité », j'aimerais, via ce court article, rebondir sur ce sujet que j'affectionne tant, et vous présenter une méthode simple (et oui, quoi de plus normal) pour lutter contre la procrastination.
Il y a quelque temps, j'avais déjà évoqué ce concept sur la définition de la première tâche à exécuter. Ici nous n'allons pas parler de tâches à définir, mais plutôt d'une action à exécuter.
Supposons que vous allez attaquer une tâche mais que, au moment de commencer celle-ci, vous commenciez à vous dire : tiens si je regardais mes mails 5 minutes ou bien, avant de faire ça je vais aller discuter avec Untel. Bref, quel que soit le motif, vous évitez cette tâche pénible et rentrez dans le cercle vicieux de la Procrastination !
Procrastination, cet ennemi vicieux et sournois que l'on ne voit jamais venir !
Heureusement, il existe quelques armes pour neutraliser l'ennemi procrastination et l'une d'elles est la simplicité.
Comment utiliser cette arme contre mon ennemi ?
Voici la méthode à appliquer : dès que vous sentez la procrastination arriver (non envie d'attaquer la tâche à faire, manque de concentration), prenez un papier et un stylo. Réfléchissez à cette p***ain de tâche.
Essayez de trouver au travers de celle-ci une action simple ou/et agréable à faire et attaquez de suite par ça, rien de plus.
Par exemple : Sur un document à écrire, commencez par faire un des petits schémas que vous aviez prévu d'y mettre ou par la table des matières. Sur vos tris de papiers, prenez juste les 4 papiers sur le haut de la pile.
En bref, quelque chose de simple à faire. Très souvent, la procrastination provient d'une appréhension face à l'immense charge de travail qui nous attend.  En recherchant la simplicité, nous aurons moins de mal à rentrer dans l'action et très souvent, une fois ce simple premier pas franchi, nous continuons sans nous en rendre compte  sur cette tâche que nous appréhendions tant.
En résumé, simplifiez votre vision du travail, fixez vous l'objectif de gravir les 100 premiers mètres plutôt que de frémir devant l'immensité de cette montagne à franchir…
D'ailleurs, c'est assez marrant en y réfléchissant, l'écriture de cet article s'est faite en suivant mes propres conseils : En voyant l'ébauche de cet article, je me suis dit « Bon allez mon petit Nico, écris juste 2-3 lignes de plus et tu le finiras plus tard dans la semaine. »
Résultat : l'article est fini 🙂

7 comments

  1. Pourquoi définir la procrastination comme un ennemi ? Moi je l’aime, ma glande improductive. Faut pas culpabiliser comme ça voyons 🙂

  2. C’est vrai que la glande est séduisante, disons que je l’apprécie plus une fois libéré de toutes ces tâches importantes qui me parasitent l’esprit 😉

  3. Excellent conseil (comme d’habitude je dirais 😉 ).
    C’est vrai que des fois il ne faut pas chercher trop loin et se contenter de commencer par des petits bouts faciles et ne pas se laisser submerger dès le départ par les difficultés éventuelles qui risquent de surgir plus tard.
    Et puis c’est vrai que ne rien faire c’est agréable quand on a l’esprit libéré.

  4. Alors, comme ça tu t’appelles Nico? Je croyais vraiment que c’était Fenice Corleone. 😉
    Merci pour cet astucieux conseil!

  5. Merci à tous pour vos commentaires 🙂
    @Jean-Philippe : c’est plus Don Fenice que Don Corleone, on va dire que Vito est mon mentor 😉

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