Le temps, voilà bien une variable qui nous fait à tous défaut. Si j’avais le temps, si les journées duraient 48h, si les semaines étaient faites de 8 ou 9 jours…
Il est clair que le temps est régulièrement ce qui nous pose le plus problème. Or, plutôt que d’en faire un ennemi perpétuel, pourquoi ne pas en faire un allier de choix et ainsi améliorer considérablement nos rapports avec celui qui nous a posé jusqu’à présent beaucoup de tracas. Voici, ce que je vous propose aujourd’hui en jouant le contre la montre.
Pourquoi le facteur temps est-il si problématique à nos projets ? Tout simplement parce qu’il nous impose des limites. Celles-ci bien souvent trop fines pour être respectées. Pourtant, les aficionados du minimalisme pourront vous le dire eux-même : c’est justement grâce aux contraintes que nous pouvons dépasser nos propres limites.
Focalisation sur l’essentiel et obligation de créativité, telles sont les qualités nécessaires permettant de se mouvoir dans l’espace restreint des contraintes. Rien que le cas Twitter avec sa limitation à 140 caractères par messages en est le parfait exemple.
Dans la même veine, nous pouvons utiliser à notre avantage la force des limites mais cette fois-ci, adapté au facteur temps. Comment ?
En travaillant contre la montre !
Dès que vous en aurez l’occasion, essayez de fixer une limite temporelle assez fine pour votre prochaine tâche à faire. Fixer cette limite vous obligera ainsi à fournir un effort plus grand et surtout vous focalisera sur l’essentiel. Cerise sur le gâteau, vous réaliserez le travail en cours plus rapidement que prévu et ce, que vous ayez dépassé votre limite temporelle ou pas.
Travailler contre la montre est une excellente méthode pour s’initier pleinement à l’art d’être efficace, une discipline alliant une appréciation juste des priorités, une exécution fine et rapide ainsi qu’une capacité à trouver les meilleurs raccourcis pour atteindre vos objectifs.
Pour toutes ces raisons, je vous encourage vivement à vous initier à la méthode du « Contre la montre ».
PS : Je ne l’ai pas précisé avant, mais il est évident que cet article à été écrit en respectant cette méthode : 30 minutes chrono pour la rédaction de ce présent article. 😉
Crédit photo : openDemocracy
Tout à fait juste. A mettre en pratique chaque jour
Très bon article, qui a le mérite de pouvoir s’appliquer tout de suite après sa lecture.
Réaliser ces tâches avec une limite de temps est une des meilleures choses à faire pour améliorer son efficacité.
Bravo pour ton article écrit en 30 minutes !
Merci Clément et Philippe pour vos retours 🙂
NB : les 30 minutes me font d’ailleurs penser que le créneau 20-45 minutes est l’un des plus appropriés pour la réalisation d’une tâche car en dessous c’est trop peu et, après 45 minutes il est rare que l’on arrive à préserver notre concentration.
Complètement d’accord avec cet article !
Borner ses taches dans le temps est un principe de base pour une meilleure productivité. Pour moi, c’est même 1 des 2 principes de base de la productivité.
De plus, bien souvent, c’est de la contrainte que naît la vraie créativité.
Je ne peux être que totalement d’accord avec toi 😉
Bel article. Je crois que tu as donné les deux éléments qui comptent le plus si on devait résumer une journée productive!
Avant, j’avais des journées où je travaillais, je travaillais, mais je n’étais pas si productif au final. En me couchant le soir, je faisais un petit tour d’horizon, et pouf… pas grand chose d’accompli. Heureusement, depuis, j’ai eu des déclics sur les habitudes à adopter.
Je vais apporter ma petite contribution à ton article si tu le veux bien: je crois qu’un des plus grands fléaux de la vie moderne c’est que les gens recherchent plus le plaisir que la productivité. On a une dépendance sur l' »entertainment » qui est très grande. Ensuite, on ne prend pas le temps de… s’arrêter!
Il m’arrive souvent de « patiner » devant mon ordinateur à faire
du multitâche. C’est le meilleur moyen pour oublier l’essentiel. Quand on sent qu’on patine, il faut avoir le réflexe de s’arrêter net, de respirer bien profondément, et de
s’éclaircir les idées.
Bonjour Andry et merci pour ta contribution 🙂
Tu as raison, le plaisir à souvent tendance à prendre le pas sur le travail (ou plutôt labeur, le mot est plus juste). Personnellement, je ne pense pas que ce soit lié à notre vie moderne mais que cela fait intimement parti de notre nature humaine.
Toujours est-il, faire passer le plaisir en récompense d’un effort est le meilleur moyen de résoudre cette tendance naturelle.