stop Facebook

Résultats de mon nouveau défi : une semaine sans Facebook &Twitter

Et si vous restiez une semaine entièrement sans utiliser Facebook & Twitter, que se passerait-il ? Tiendriez-vous le coup ?

Je vous en avais rapidement parlé lors du bilan de mon défi Apprendre l’italien en 30 jours. Voilà  que, à peine ce défi gourmand en énergie terminé, j’ai directement enchainé sur un nouveau mini-défi : passer une semaine sans utiliser les réseaux sociaux (exit Facebook, Twitter, Instagram and coe) et limiter la consultation journalière de mails.

Après avoir réalisé sans grandes difficultés ce défi voici aujourd’hui le bilan de cette expérience ainsi que les raisons qui m’ont poussé à passer une semaine sans Facebook et Twitter.

stop Facebook

L’intérêt de fermer les réseaux sociaux et limiter les mails

Vous l’aurez sans doute compris, connaissant mon attrait à l’efficacité et au minimalisme, l’un des objectifs de ce mini-défi était entre autre d’augmenter ma productivité… mais pas seulement.

En effet, à force d’améliorations régulières de mon système d’efficacité, les réseaux sociaux, bien que sources de distractions, ne représentent pas pour moi de véritables mangeurs de temps. Dès lors, le point principal sur lequel je désirais améliorer mon efficacité était essentiellement présent dans l’objectif de limiter la consultation des mails à un maximum d’une à deux fois par jour.

Un bonne habitude pratiquée il y a quelques temps et que j’avais à nouveau perdu lors de mon dernier lancement de formation où il était nécessaire pour moi d’être ultra-présent (gestion des ventes, support clients, réponses aux commentaires…).

L’efficacité personnelle est donc la première raison de mon défi « une semaine sans Facebook & Twitter », mais comme vous l’aurez compris, ce n’est pas la principale.

La seconde raison de mon défi est portée par le coté addictif des réseaux sociaux et emails. En effet, partager au monde, savoir ce que font vos « amis », discuter avec eux ou bien découvrir s’ils nous écrivent ou répondent, toutes ces envies nous attirent de façon frénétique vers notre profil Facebook ou bien notre compte Twitter (idem pour les mails). Le tout amplifié par un bon petit smartphone qui nous permet d’accéder encore plus facilement à toutes ces informations, que nous soyons dans le bus, une salle d’attente ou bien tranquillement assis sur notre canapé. Je pense que vous aurez donc compris à quel point l’addiction peut devenir forte.

Pour modérer ces propos, je ne dirais pas que je suis un véritable accroc de tout cela, mais il est clair que, comme pour bon nombre d’entre nous, consulter régulièrement mon profil Facebook ou lire mes mails sur mon smartphone le matin en me levant fait clairement parti de mes mauvaises habitudes.

Enfin, le dernier point qui m’a séduit dans ce mini-défi est tout simplement mon intérêt pour les relations sociales et le réseautage. Aujourd’hui, tout est interconnecté. Nous discutons aussi facilement avec un ami à l’autre bout du monde qu’avec notre voisin de palier. Pour ma part, une grande partie de mon réseau d’amis est sur Facebook et, il est parfois plus simple d’envoyer un message par ce biais ou bien, sur un autre support, lancer un simple tweet que de prendre son téléphone et appeler.

Est-ce que, en me privant de ces outils, mes habitudes vont-elles changer ?

C’est la question que je me suis posé et la réponse se trouve ici…

La mise en place du défi

Comme je l’ai bien expliqué dans mon livre Objectif Lune et surtout… répété à plusieurs reprises sur ce blog : la période de préparation est Fondamentale à la réussite de votre défi !

Voilà pourquoi, sans y passer des heures, j’ai bien pris le temps de mettre en place ce défi et voici comment :

L’important dans un tel défi est de pouvoir dire stop à la tentation. Ainsi, commençons tout d’abord par notre ami l’iPhone en supprimant toutes applis du type Twitter, Facebook ou bien Instagram. Ensuite, prenons grand soin de masquer cette belle icône pour accéder aux mails afin de la mettre dans un endroit bien caché et plus difficilement accessible.

Voilà, plus de tentation cher monsieur iPhone. Passons donc maintenant à mon bon vieux navigateur internet. Commençons tout d’abord par supprimer Facebook & Twitter des favoris. Voilà qui est fait.

Ensuite, pour ceux qui utilisent Safari ou Chrome, je vous recommande un excellent plugin permettant de limiter voire interdire l’accès à certains sites. Ce plugin s’appelle WasteNoTime. À la lecture de cette précédente phrase, vous imaginez bien que, pour mon défi, Gmail, Twitter et Facebook ont subit le courroux de ce plugin.

Enfin, le dernier point de préparation à ne pas oublier était de prévenir mes contacts sur ces réseaux sociaux afin qu’ils ne soient pas étonnés et n’attendent pas une réponse à un quelconque message qui n’arriverait jamais.

Voilà, il ne reste donc plus qu’un dernier coucou à tout le monde et à la semaine prochaine…

Une semaine sans Facebook & Twitter : les résultats

Une semaine plus tard…

Nous voici donc arrivés à la fin du défi et celui-ci fut réussi sans grande difficulté. Certes j’ai eu quelques tentations (j’en reparlerai plus loin) mais cela ne m’a pas détourné de mon objectif.Après une semaine de silence, j’étais vraiment curieux de savoir le nombre et la qualité des messages loupés lors de cette semaine. Voici les résultats sur Facebook :

  • 13 notifications
  • 1 message privé
  • 1 demande d’ami

Et… rien d’important. Comme je pouvais m’en douter. Côté Twitter, même combat et, est-ce vraiment nécessaire de le mentionner, même résultats sur Google+. Pour ce dernier c’est assez normal vu que personne n’utilise Google+ (troll inside).

Une autre remarque importante, le volume de notifications sur ces réseaux sociaux, après une semaine d’inactivité, est inférieur à celui que j’ai pu obtenir en moins d’une journée. Conclusion : moins vous êtes présent et… plus on vous oublie !

Concernant les mails, le défi fut un peu plus dur à réaliser au vu de mes contraintes professionnelles, mais je n’ai que très peu dévié de mes 2 consultations journalières. Il faut dire que, j’avais déjà créé ce genre d’habitudes il y a de nombreux mois. Y revenir me fut donc plus facile que lorsque je due mettre en place cette habitude la première fois.

La plus grosse difficulté, aussi bien pour les réseaux sociaux que les mails est de ne pas se laisser séduire par l’appel de l’urgence. Ce que je nomme l’appel de l’urgence est une sorte de chant des sirènes qui nous donne irrésistiblement envie de consulter nos mails ou réseaux sociaux favoris et pensant que quelque chose d’important nous y attend.

Pour lutter contre cela, n’oubliez pas un point important dont je parle justement sur ma formation L’Art de L’Efficacité : si c’est vraiment important, vos interlocuteurs sauront vous contacter autrement !

Par exemple : en vous téléphonant ou en allant directement vous voir (rappelez-vous du collègue de bureau qui vient directement vous voir pour vous dire : « tu n’as pas lu mon dernier mail ? »). Je pourrais d’ailleurs illustrer pour vous cet exemple vécu au cours de ma semaine de défi : ne pouvant recevoir de réponse par Facebook, un de mes amis n’a pas hésité de m’envoyer un SMS afin que je puisse répondre à sa question. Dès lors, à quoi bon s’inquiéter des fausses urgences publiées sur Facebook ?

Encore une fois, si c’est vraiment important, vos interlocuteurs sauront vous joindre d’une façon ou d’une autre.

Efficacité : Les interruptions

Facebook et Procrastination

D’un point de vue efficacité, le gros point positif de ce défi fut surtout la gestion des interruptions. Bien que je veille scrupuleusement à toujours supprimer les notifications liées aux mails et réseaux sociaux, que ce soit aussi bien sur mon Mac que sur mon iPhone, cela ne résout pas toujours tout.

Et pour cause, dès que nous avons du mal à nous concentrer sur notre travail, le chemin de moindre résistance est toujours là pour nous attirer vers lui. Ici, vous l’aurez compris, ce chemin de moindre résistance, se concrétise au travers des mails ou des réseaux sociaux. C’est facile, tentant et cela ne demande pas trop d’effort, voilà bien ici la définition du chemin de moindre résistance.

Bien que je n’ai plus de véritables problèmes liés à la procrastination, il est clair que ces tentations régulières me faisaient perdre de mon temps. Ainsi, au travers de ce défi, j’ai volontairement voulu supprimer toute tentation pouvant me détourner de mes tâches à faire.

Le gain de productivité résultant n’a donc pas été surprenant, mais je pensais sincèrement gagner beaucoup plus en efficacité. Cette déception est au final une bonne nouvelle car elle démontre bien que je suis arrivé à un stade ou, mon efficacité est désormais à un niveau assez élevé (il faut dire que, pour atteindre un tel résultat, j’ai travaillé sur ce point pendant de longues années).

La tentation du Samedi

Nous avons évoqué à plusieurs reprises le mot tentations car effectivement, dans ce genre de défi c’est ce qui est le plus caractéristique des pièges à éviter (voilà encore un point important traité dans Objectif Lune).

Mais, que se passerait-il si l’on poussait la tentation à son paroxysme ?

Comme je suis joueur, je me suis prêté à ce jeu. Et pour cela, quoi de mieux qu’un bon événement rempli de geeks et technophiles n’hésitant pas tweeter sans relâche à grands coups de hashtags. C’est donc l’expérience que j’ai vécu ce samedi.

Ce qui est vraiment impressionnant dans ce type d’événement, c’est de voir à quel point bon nombre de participants peuvent être collés à leurs smartphones et/ou tablettes.

Par contre, ce qui était extrêmement enrichissant c’est justement de pouvoir observer tout cela avec un recul que je n’avais pas jusqu’alors lorsque je participais à ce type d’évènement.

Le plus flagrant, que j’avais déjà remarqué, est que, à trop vouloir partager (tweets, photos Instagram, statut Facebook) on arrive à ne plus vraiment apprécier le moment. La raison en est simple : vous n’êtes pas dans l’instant présent.

C’est un peu le même phénomène que si vous vous retrouviez en vacances à l’étranger à bombarder chaque instant de photos. À prendre sans arrêt des photos, vous ne prenez même plus le temps d’apprécier le paysage et… encore une fois, l’instant présent. Ici, le phénomène est le même.

Voilà pour le point négatif concernant l’abus de réseaux sociaux, mais comme pour tout, il y a du positif et, encore une fois, je l’ai compris ce fameux samedi.

En échangeant sur un réseau social, vous faite partie d’une communauté… Clairement ! Pourquoi utilisez-vous Facebook, Twitter, Google+, Linked’in ou bien Instagram ? Probablement parce que vos amis, collègues ou clients potentiels y sont aussi.

Ce samedi, ne pouvant lire, commenter ou bien participer aux tweets, j’étais en quelque sorte exclu du groupe (bien sûr, en mouton noir, nous pouvons faire de cette différente une force mais là n’est pas le sujet). Vérité ou simple impression, quoi qu’il en soit, j’ai vraiment eu ce sentiment d’auto-exclusion.

En résumé, l’impact social IRL des réseaux sociaux est bel et bien présent car au final, ils ne sont que l’extension virtuelle de notre vie réelle. Voilà pourquoi, par cette exclusion, la tentation fut forte de lâcher prise… heureusement, j’ai résisté.

Twitter & Facebook, une perte de temps ?

Perte d’efficacité, fausses urgences, déconnection au moment présent. On peut donc se demander si les réseaux sociaux ont une véritable utilité.

En commençant ce défi je me suis dit : « voyons ce qu’il se passe au bout d’une semaine et, si nécessaire, relançons le défi une semaine de plus. » Après une semaine, j’ai jugé que ce n’était pas la peine, le bilan de ce défi était suffisant pour ne pas le prolonger.

Après avoir exploré pendant longtemps les réseaux sociaux, cela fait déjà quelques temps que je me posais la question de la véritable utilité des réseaux sociaux. Ce défi était un moyen pour moi de faire le point à froid.

Aujourd’hui, je vois les choses sous un autre angle. Certes, les réseaux sociaux peuvent être une perte de temps, mais ce sont aussi de formidables outils pour communiquer et étendre le réel au virtuel.

L’important est de ne pas se disperser (c’est d’ailleurs pour cela que j’ai fermé mes comptes Viadeo, Linked’in, Path…) et savoir pourquoi on utilise tel ou tel réseau social.

Pour ma part, l’utilisation de Facebook est claire. Elle a pour but de rester en contact avec mes amis (surtout ceux qui sont loin) et faciliter la communication avec mes contacts professionnels (dont certains font également parti du cercle des amis). Quant à Twitter, j’ai retourné la question dans tout les sens et, je dois vous avouer qu’à l’heure de ce bilan, je suis encore en questionnement sur le sujet…

Continuer d’utiliser Twitter ou pas, tel est la question !

Une chose est certaine, si jamais je prends la décision d’utiliser encore Twitter, ce ne sera clairement que pour mes activités professionnelles. Je pense que jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé le bon angle d’approche (si bien tenté qu’il y en ait un). Bref, je compte réfléchir à une nouvelle stratégie, mais ce point dépassant le cadre de cet article, je vous en parlerai plus en détail sur mon site sur l’Ennéagramme.

Repartir à neuf sur les réseaux sociaux : une nouvelle approche !

Voilà, au bout d’une semaine de défi, j’ai donc décidé de repartir à neuf sur les réseaux sociaux et tenter de nouvelles approches notamment pour Twitter.

J’ai également compris que plus vos points d’entrée sont nombreux, plus il est difficile de tout gérer de façon optimale (on en revient encore une fois à l’importance de savoir rester focaliser). Voilà pourquoi, je ne me concentrerai que sur ces 2 réseaux (exit Google+ et consort…). De plus, n’oubliez pas ma remarque précédente : si vous êtes inactif sur un réseau, vos interlocuteurs le sauront vite et vous contacteront là où vous êtes.

Côté mails, je n’en ai pas trop parlé, mais le fait d’avoir réduit les fréquences d’ouverture et ne plus les consulter sur mon iPhone m’a énormément fait de bien. Dès lors, je compte préserver aussi longtemps que possible ces bonnes habitudes.

Idem pour Facebook et Twitter. Je compte plus que jamais choisir mes moments pour aller sur ces réseaux et éviter le plus possible la facilité de les consulter à n’importe quel moment d’attente ou d’inactivité.

Plus encore, je compte préserver ma nouvelle habitude de ne plus consulter mes mails et réseaux sociaux une fois la journée de travail finie. Cachez cet iPhone que je ne saurais voir. 😉

En résumé être maître de mon temps et rester toujours actif et non passif !

N’oubliez pas, le plus important de cet article : si vous ne consultez pas vos emails ou réseaux sociaux pendant quelques temps, ce n’est pas grave ! Votre utilisation de ces outils doit être choisie et non subie.

Même si je connaissais déjà tous ces concepts de développement personnel, ce défi m’aura permis de pleinement les intégré. Voilà, j’espère que la lecture de cet article pourra vous apporter autant voire plus que ce que j’ai pu apprendre et développer au cours de cette semaine. Si tel est cas, je serais heureux que vous m’en fassiez part en commentaire.

Sur ce, je vous dis à très bientôt pour de nouveaux défis à réaliser puis, décortiquer 😉

Alors, qu’avez-vous pensez de ce défi ? Seriez-vous près à abandonner vos réseaux sociaux favoris pour une semaine, voire plus ?
Dites moi votre avis sur le sujet.

Crédit photo : windy_sydney

30 comments

  1. Salut Nico,
    Les réseaux sociaux sont pour moi aussi une cruelle perte de temps.
    Pour firefox j’utiliste l’extension leechblock qui permet de bloquer une liste de sites sur des tranches horaires particulières…
    Bon là plupart du temps je la desactive (lol) mais j’ai quand meme des périodes ou je bloque Facebook de 9h à 13h et de 14h à 20h par exemple …
    Mais l’important est de supprimer ce réflex de retourner sur Facebook entre chaque tache… et pour le moment je n’y suis pas arrivé :-/

    1. OH enfin la solution à mon problème.Les réseaux m’ont vraiment pris de mon temps.Merci beaucoup

  2. Bonjour Nicolas,
    Merci pour ce retour d’expérience.
    C’est malheureux d’en arriver à se limiter explicitement sur des activités, mais il faut bien savoir admettre sa faiblesse à s’orienter vers des petits plaisirs faciles plutôt que de se concentrer sur des projets importants à long terme (s’instruire, rédiger etc…)
    En tous cas, WasteNoTime ça à l’air d’être une petite bombe, exactement ce que je cherchais. Je commence à tester. Merci pour cette info.
    A bientôt
    Fabrice

  3. Merci à tous les 2 pour vos retours.
    Amin : tout à fait, le plus important est de supprimer les mauvais réflexes. C’est pour cela que je te recommande un tel défi, après cela, je pense que tu seras purgé de Facebook.
    Fabrice : J’attends avec impatience ton retour et surtout ton utilisation de WasteNoTime. À plus.

  4. Ping : Une semaine sans Facebook &Twitter : mon défi | INFORMATIQUE2012 | Scoop.it
  5. Intéressant ton défi.
    Ce qui drôle, c’Est que tout le monde à déja réalisé cet objectif sur une semaine ou plus.
    Comment ?
    En étant en vacances !
    Enfin, je parle pour moi… mais vacances = pas d’ordi et téléphone juste pour les urgences.
    Exit email et réseaux sociaux.
    Et Généralement, on s’en sort très bien.
    Pour les emails, je les regardent que deux fois par jour déjà.
    Twitter, je n’utilise pas.
    J’avoue passer peut-être trop de temps sur Facebook mais je pense que je peux me limiter sans trop de soucis.
    Bref, je ne dois pas trop être accro 😀
    Sinon, pour Twitter, c’est bien de l’utiliser professionnellement ou pour tes sites (bien pour le référencement).
    Il y a des outils pour l’automatisé en partie, autant en profiter 😉

  6. Merci Florian pour ton retour.
    Tu as raison pour les vacances sauf dans le cas des possesseurs de Smartphone. Même en vacances en Italie, je pouvais facilement checker mes status Facebook et partager mes souvenirs de vacances avec mes amis. Dur de décrocher dans ce cas. :-/
    Sinon, rien à voir mais, concernant Twitter, je peux te confirmer pour avoir testé que cela n’apporte strictement rien niveau référencement (et ce malgré les rumeurs ça et là). Du coup, ce n’est vraiment intéressant que pour l’outil en lui-même.

  7. Je vous invite à lire « Eat That Frog » et la technique « The Pomodoro » si vous souhaitez approfondir la thématique sur la gestion du temps 🙂

  8. Merci Pascal pour la recommandation.
    Pour Pomodoro, je connais bien par contre je n’ai jamais lu encore « Est That Frog » à rajouter dans ma longue ToRead list 😉

  9. Bonne initiative, je n’ai plus Facebook depuis environ 3 mois, et ça ne me manque pas du tout! J’ai 16 ans et les gens sont souvent étonnés quand je leur dit que je n’utilise pas de réseaux sociaux, eh oui tous les ados ne sont pas accros à leur portable ou ordinateur ;p

  10. Sarah : Oui, j’imagine bien l’étonnement d’autant que la génération Z est très accrochée à Facebook (quoi que c’est pas mal le cas pour ma génération X aussi :P).
    Quoi qu’il en soit, cela reste impressionnant de constater quel impact important peut avoir Facebook sur nos relations sociales.

  11. Il y a beaucoup de gens qui ne communiquent que par SMS, mail ou réseaux sociaux, je trouve ça dommage, même quand quelqu’un est loin on peut toujours l’appeler ou même faire un skype..
    Je vois des lycéens qui ont pour sujet de conversation principal les ragots de Facebook, et sans même connaître une personne se moquent d’elle… Enfin bon, peut être que ça passera de mode un jour

  12. Bonjour Nicolas,
    Excellent article !
    Je me suis moi-même lancé ce défi il y a quelques temps. En moins d’un mois l’habitude et la tentation disparaissent peu à peu 🙂
    Et depuis….
    J’ai quitté linkedin, quitté viadéo, et n’utilise Twitter que pour publier mes articles de manière automatique. Google+ idem c’est automatique.
    Quand à FB, consultations deux fois par jour pour supprimer les liens automatiques qui se créent quand on clique sur j’aime en bas d’un article (oui je veux bien dire à l’auteur j’aime ton article mais pas que ma page FB soit remplie 😉
    Je lis mes mails deux fois par jour, et ne répond pratiquement que le soir (sauf urgence absolue…. qui reste toujours à définir 🙂
    Bref… j’ai adoré ton article car je me suis revue en train de dérouler ma propre expérience.
    Parfois, la « tentation » comme tu le dis revient et alors je me pose les questions : Cela ne peut-il pas attendre ? Est-ce indispensable…. maintenant ? Et hop…. bien sûr que non généralement.
    Un de mes amis utilise cette petite astuce concernant les mails : une réponse automatique systématique aux mails qu’il reçoit qui indique qu’il ne lit les mails que deux fois par semaine et qu’il répondra dès que possible. La première fois j’ai trouvé ça bizarre, mais à force on s’habitue… et je me suis dit, finalement il a raison, il gère son temps à sa manière, et je trouve que c’est une excellente idée.
    Merci Nicolas pour ce partage et au plaisir de te lire à nouveau.

  13. J’ai eu l’occasion de décrocher de mi-aout à mi-septembre et je partage totalement ton avis. Si c’est important les gens sauront vous trouver, pour tout le reste il y a les réseaux dits sociaux.
    Maintenant j’ai tout de même une interrogation, est-ce que tu as noter des différences flagrantes en terme de fréquentation de ton blog du fait de ton absence ?
    (en passant pour moi, pas vraiment)

  14. Bonjour Nicolas,
    Tout ce temps perdu sur ces réseaux sociaux pourrait,sans aucun doute être davantage productif. Toutefois, cette frénésie de certains est liée à un besoin de communication et comme ils ont du mal à se parler alors ils « tweetent » ou laissent un message FB.
    Il est certain que les générations Y ou Z sont accros, je les vois toujours leurs smartphone collé à la main. Dans ma génération des « papy boomers » il y aussi des accros…
    Je me pose la question, comme Mohamed, est ce que ton audience s’en est ressenti lors de ton défi ?
    Amicalement
    Christia

  15. Merci à tous les 3 pour vos retours.
    Sylvie : j’avais également vu des réponses automatiques de personnes ne lisant leurs mail qu’une à deux fois par jour. Je trouve que c’est une excellente idée. À tester 🙂
    Mohamed & Christian : Côté audience, mon absence n’a vraiment pas influencé le trafic. Un signe qui confirme ce que je pressentais déjà.

  16. Merci pour le partage de cette expérience que je suis en train de tenter à mon tour.

  17. Superbe idée pour rester concentré sur ces projets !!!
    Seul problème, j’ai lu ton article d’un coup, j’ai « couru » pour installer sur mon navigateur Waste No Time, puis était sur Facebook pour le bloquer…
    Et en faite j’ai cliqué trop vite sur « Block all website » ! Expérience très efficace, je suis parti ranger ma maison! Je ferai un retour sur cette expérience « sans internet » 😉 (A tester aussi sans iphone 😉 )

  18. Moi j’ai simplement désactivé mon compte FB en attendant de pouvoir prendre le contrôle de cet outil dangereux !
    Je me demande qu’est-ce que je vais chercher sur ce site où on m’oublie aussitôt partie !

  19. Merci 🙂
    Arthur & Associale : j’attends avec grande impatience vos retours d’expérience 😉

  20. En lisant le billet, cela confirme ce que je pensais : facile de se passer de Twitter et de Facebook et le titre induit un peu en erreur.
    Par contre, ne plus consulter ses mails toutes les 5 mins… cela semble difficile pour moi dans l’état actuel des choses.

  21. Après quelques jours « sans FB » (mais pas sans Twitter qui n’a jamais constitué un problème pour moi) je peux souligner que :
    – je me sens mieux
    – j’ai plus de temps à moi et à ma famille
    – j’ai plus de plaisir à lire DES LIVRES !
    – j’ai très peu de contact avec mes amis FB qui semblent en majorité m’oublier.
    Une présence virtuelle tourne autour de la personne lorsqu’elle est là puis s’estompe lorsque cette personne disparait.
    Much ado about nothing ?!

  22. J’avoue que c’est difficile de se tenir hors de facebook. Je le consulte même plusieurs fois par journée.

  23. Associale : Merci beaucoup pour ton retour qui confirme superbement bien ce que j’ai pu écrire dans cet article.
    L’impression d’être libre et avoir du temps pour soi confirme bien à quel point les réseaux sociaux peuvent dévorer sournoisement une partie de notre quotidien.
    Zakaria : d’où l’idée d’un petit défi sans Facebook, non ? 😉

    1. En partant de vos idées, je vais essayer la prochaine semaine de m’en débarasser. C’est promis.

  24. Je prends enfin le temps de lire ce bel article ! Je pense que tu en parleras ce soir lors de la webconférence également car travailler chez soi, c’est la liberté qui a un coût : celui de la responsabilité envers soi-même et son emploi du temps. Travailler chez soi (le thème de la conférence de ce soir) implique une rigueur que tu as parfaitement tenue pendant une semaine.
    Il faudra que je m’y mettes aussi un de ces 4, le sevrage sera difficile…

  25. Effectivement on pourra en parler plus en détail ce soir.
    Concernant le sevrage, t’inquiètes, c’est moins difficile que l’on ne le pense 😉

  26. je ne suis un quadra. J’ai été en mon jeun temps accro fort aux newsgroup et aux méls. mais c’est loin derrière moi. j’ai jamais adhéré aux forums sur internet. trop choronophage, pas pratique, peu gérable. les réseaux sociaux c’est d’évidence une perte de temps. c’est autant de temps qu’on ne consacre pas à ses vrais projets. Voir que ça n’influence pas vos stats ne m’a pas surpris. twitter pourrait être susceptible d’apporter un peu de radidité mais à quel prix. le rapport signal/bruit est très faible, pire que dans les pires newsgroups, dont ils se rapprochent finalement. sans avoir la structuration de surcroît.
    le seul truc vraiment utile c’est le mél. depuis ma lecture de GTD(F) j’ai pu me ramener professionnellement à une consultation quotidienne au plus (en fermant thunderbird après utilisation). chez moi, ce n’est pas vrai, j’ai plus de mal. mais je n’ai aucun alerteur de mél et je règle mes méls en quelques secondes. ceux pour lesquels je sens que je vais hésiter, je les garde pour plus tard. j’en lirai une petite partie, j’effacerai pas mal du reste sans le lire (c’est du semi-spam).
    voilà, je voulais témoigner pour dire qu’on peut être technophile mais qu’on peut aussi guérir de ces addictions et que ça n’empêche pas d’eêtre pratiquement aussi bien au courant que les accorcs, juste un peu plus tard. ça vaut bien un petit décalage (on ne joue par en bourse !)

  27. Merci Jean-Pierre pour cet intéressant retour. 🙂
    Effectivement, le rapport signal/bruit (mot très bien choisi) de Twitter est vraiment faible. L’information se noie très vite dans la masse, qu’elle quelle soit.

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