Qui prend réellement du plaisir à exécuter des tâches récurrentes et rébarbatives ?
Pourtant, que nous le voulions ou non, ces activités font partie intégrante de notre quotidien. Que ce soit dans un cadre professionnel ou personnel, nous sommes, d’une façon ou d’une autre, contraints de jongler avec ses tâches ingrates et routinières.
Or, en y réfléchissant bien, ce n’est pas tant l’activité en elle-même qui est rébarbative mais plutôt son côté récurrent.
Peindre une porte, répondre à des mails, écrire un document, prendre le métro, passer l'aspirateur ou passer la tondeuse peut se révéler amusant la première fois mais, répétez le processus à des fréquences hebdomadaires voire quotidiennes et le plaisir d’une activité « originale » (dans le sens où celle-ci sort du commun) risque de disparaitre très rapidement.
Sommes-nous donc condamnés à subir ces activités en fronçant les sourcils et trainant les pieds ?
Je ne le pense pas !
Imagination
Afin de mettre un terme à la morosité liée aux tâches récurrentes, je vous propose une méthode qui, bien qu’un peu difficile à initier pourra clairement vous aider à tirer partie de ces activités.
Pour cela, inspirons-nous de ceux qui maitrisent avec brio cette technique ou plutôt cet état d’esprit : les enfants.
Que fait un adulte avec une grande boite en carton ? Pas grand chose si ce n’est la ranger ou oublier que celle-ci existe. En revanche, l’enfant n’évaluera pas cette boite de la même façon, il en fera peut-être une maison, un robot ou un bateau de pirates.
Voilà une qualité d’enfant que la majorité d’entre nous oublie en arrivant à l’âge adulte : l’imagination.
Dans le cas de la boite en carton aussi bien que pour des routines, l’imagination a ce côté magique permettant de réinventer notre quotidien. Dès lors, en usant de la créativité de notre esprit fertile, nous pourrions concevoir de manière différente ces tâches rébarbatives comme par exemple :
- trouver de nouvelles idées afin de les réaliser plus agréablement
- utiliser le moment capturé par ces activités d’une autre manière
- réinventer la manière dont nous accomplissons ces tâches.
Voilà pourquoi, comme je le disais précédemment, user de notre imagination pour casser la morosité d’une activité n’est pas évidente en soi. Cependant en réalisant cet effort en amont nous pouvons réellement changer notre conception des choses et ainsi mettre un terme à l’idée de contraintes.
Innovation
Quelle est la différence entre une personne qui déteste cuisiner (mais est obligée de le faire) et un chef étoilé. Certains diront la passion et ils n’auront pas vraiment tort. Cependant, il existe également un autre facteur, plus ou moins lié à la passion, qui sépare ces deux profils : l’envie de créer.
Quand le premier exécutera sommairement les étapes nécessaires et suffisantes à la réalisation de son plat, le second quant à lui, fera appel à son expérience mais surtout à son inventivité pour réaliser un plat « original ». Dés lors, l’imagination fait place à l’innovation.
Est-il nécessaire d’être un chef étoilé pour innover ?
Bien sûr que non, l’innovation à laquelle je fais référence est celle qui nous extirpe de la monotonie et de notre propre conventionnalisme, nullement besoin d’être un chef étoilé ou un scientifique de renom. Il n’est également pas nécessaire de s’appeler Richard Brandson, Steve Jobs ou James Dyson pour faire preuve d’inventivité.
Un enfant est capable d’innover avec un carton, nous avons probablement tous été ce bien jeune inventeur. De ce fait, qu’est-ce qui nous empêche de trouver de nouvelles manières de faire le ménage, répondre à nos mails ou profiter du temps passé dans les transports en commun ?
En tout cas, une chose est sûre, ce ne sont pas les limites de notre imagination 😉
Photo : Schtumple
Très belle article, j’adore la comparaison avec les enfants. C’est vrai qu’à l’enfance nous avions tendance à tout transformer, à créer et innover, ça se perd en grandissant. Voilà pourquoi pour moi les entrepreneurs sont des enfants : il utilise leur imagination, s’amuse, ils ont des rêves en lesquels ils croient et surtout ils créent !
Merci pour cet article qui tombe à pique pour moi !
Je vais réfléchir à un moyen de rendre ma tâche rébarbative un peu plus attrayante du coup. Quit à prendre un peu de temps à réfléchir comment, cela peut s’avérer être utile et plus productif au long terme 😉
Merci pour vos retours 🙂
Johann : C’est très bien vu pour l’image de l’entrepreneur enfant, du moins, je me sens complètement dans concerné par celle-ci. 😉
Axel : Si jamais tu as des retours d’idées et de mises en application, n’hésite pas à les partager ici avec nous. 😉
Femme, j’ai bien du trouver un moyen d’echapper à la « servitude » des taches ménagères et autres !!
mes armes : une bonne méthode composée de routines bien huilées qui me décharge de l’enkikinant en 1 heure chaque jour (par tranches de 15 mn) et des taches sur le mois et l’année qui me sont rappelées automatiquement donc je n’ai même pas a y penser et c’est 15 mn par jour
Sinon je détestais éplucher les légumes , j’ai décidé un jour d’en faire un exercice de méditation active
Les autres corvées genre repeindre les volets par ex = je me botte les fesses en me rappelant que c’est peu de temps finalement et je me projette mentalement dans l’état de satisfaction que je ressent en regardant le travail accomplit.
tout à fait dans la lignée de ton articles 🙂
bonne fin de semaine
Merci Isabelle pour ce retour d’expérience très inspirant et donnant de bonnes idées à suivre 😉