Toute action difficile demande de faire un effort. C'est une évidence : cela n'a rien de facile et la peur de l'inconnue ou de l'échec n'aident en rien !
Une fois l'effort réalisé une première fois, on pense de suite que les choses seront moins difficiles la prochaine fois. Et pourtant, c'est très souvent le contraire et il devient plus difficile d'initier un effort lorsque nous y sommes confrontés une seconde fois. Pourquoi ?
Bien avant d'attaquer pour la seconde fois une tâche difficile nous savons d'ores-et-déjà quel a été l'effort à fournir la première fois. Plus encore, en nous remémorant les peurs auxquelles nous avons été confrontés avant de passer à l'action, nous amplifions l'importance de cet effort.
C'est à ce moment là que vient s'insérer un ennemi des plus sournois : La procrastination ! Dès lors, nous commençons à repousser toujours un peu plus le moment du passage à l'action, en espérant inconsciemment pouvoir y échapper. Le poids psychologique lié au passage à l'action devient de plus en plus en lourd et la peur liée à l'effort devient plus oppressante.
C'est par ce phénomène que l'on peut comprendre comment certaines personnes peuvent procrastiner fortement sur des actions qui pourtant nous paraissent d'une grande simplicité. Sous notre paradigme, la difficulté et le travail à fournir parait infime, mais pour elles, le poids lié à cet effort est énorme.
Mais comment surmonter ce problème ?
L'une des premières étapes pour éviter d’allouer une charge trop forte à l'effort, c'est justement de prendre conscience de notre attitude à exagérer la difficulté. Nous pouvons nous en rendre vite compte dès que nous passons à l'action en nous disant : ” finalement ce n'était pas si terrible que ça ! “
La valeur d'un effort diminue par la multitude de nos passages à l'action. La première fois, franchir le pas semble difficile et fait peur. Les fois suivante, le souvenir de ces peurs ainsi que le manque d'expérience amènent également leurs lots d'appréhensions.
Cependant, au fur et à mesure que vous vous trouvez confrontés à ce même effort, vous commencez à vous sentir à l'aise et ne plus voir celui-ci comme une difficulté. C'est à ce stade que l'entrainement et la pratique contribuent à amoindrir la valeur d'une difficulté.
Essayez de courir 5 kilomètres non stop ou écrire tous les jours plus de 3 pages de textes ! Sans entrainement vous trouverez l'exercice très dur. Au fur et à mesure que vous répéterez l'exercice, la difficulté semblera se réduire considérablement pour enfin ne devenir qu'une simple formalité.
Comment réduire la valeur d'un effort ?
Tout d'abord en apprenant à dissocier la forte valeur psychologique que l'on attribue à cet effort et la réalité (bien moins terrible que dans nos pensées). Ensuite, l'entrainement et une pratique répétés (et volontaire) vous aideront à réduire la valeur de l'effort pour, in'fine transformer les difficultés initiales en simples formalités voire en plaisir.
Souhaitez-vous transformer en plaisir l'ensemble des efforts et difficultés liés à une présentation publique, un travail d’endurance sportive, la rédaction de documentations et que sais-je d'autre ?
Maintenant, vous savez comment faire 😉
Crédit photo : Librarianguish
L’exercice est la seule façon de réduire un effort comme tu le dis si bien.
En effet, plus on s’habitue à faire quelque chose, plus cette tache deviendra simple à nos yeux.
Par exemple, dans le sport, les champions sont reconnus pour des gens qui travaillent énormément et recherche toujours la perfection. C’est ainsi qu’ils deviennent meilleurs
C’est tout à fait ça 🙂
L’action est le remède contre la procrastination et la peur qui peut nous paralyser.
“Tremblez mais osez” traduit bien le passage difficile qu’il peut y avoir à l’action même pour une tache qui nous parait minime.
Mais quand on l’a surmonté, non seulement on se dit “c’était pas si terrible” comme dit dans l’article mais en plus une petite fierté prend la place de la peur et sa c’est bon…
Entièrement d’accord avec toi 🙂