– Qu’est-ce qui t’énerve comme ça ?
– y’a des jours avec et des jours sans…
– Mais encore ?
– J’en ai plein le cul. Toujours les mêmes problèmes, les mêmes histoires, je n’avance pas… ou plutôt, je n’arrive pas à avancer. J’aimerais, mais non, rien…
– Sais-tu pourquoi tu n’y arrives pas ?
– Oui plus ou moins. Ces putains de peurs. L’échec, le jugement des autres, la procrastination… Des problèmes identifiés depuis longtemps, trop longtemps.
C’est bien beau de donner des conseils si on n’arrive pas à se gérer soi-même.
– Arrête de t’accabler comme-ça. As-tu oublié ?
– Oublié quoi ?
– Il n’y a pas d’échecs, mais des leçons.
– C’est vrai.
– Prenons les problèmes séparément. Pour ce qui est du jugement des autres, ok tu y accordes trop d’importance, mais tu as avancé. Tu es trop impatient jeune padawan.
Continue de travailler sur ça. Tu me l’as dit toi-même : « je n’ai de comptes à rendre à personne d’autre qu’à moi même. »
Tu penses que les gens te jugent durement car c’est ce que tu fais envers toi-même.
Lache du leste, tu n’as pas à te justifier d’être toi. Tu es qui tu es, on t’aime ou on passe son chemin.
Pour ta procrastination, 2 problèmes : premièrement une peur de l’échec plus grande que la satisfaction d’être victorieux et deuxièmement un rejet des tâches pénibles.
Tu sais d’où ça vient, alors avant de procrastiner demande toi ce que tout cela t’apporte. Si tu y trouves du bon, alors procrastine, sinon, pense à la satisfaction d’une non procrastination.
– Tu as raison.
– Bien sùr que j’ai raison, j’ai toujours raison 😉 Continue d’avancer comme tu l’as toujours fait et n’oublie pas :
« Notre meilleur allié c’est nous. »