Comment être zen au quotidien malgré le stress des dates butoirs ?

Difficile d’être zen au quotidien avec les vies professionnelles que nous menons ! En effet, le stress est présent et, pour bon nombre d’entre nous, pesant au point d’être assimilé à de lourdes charges vissées sur vos épaules.

De nombreuses causes sont liées à ce stress. Parmi les plus pesantes se trouve la fameuse date butoir. En effet, les échéances à respecter font partie intégrante de notre quotidien et, vous devez vous y conformer. Or, qui dit échéance, dit bien souvent urgence et, qui dit urgence, dit stress !

Voilà donc en quoi les dates butoirs se révèlent bien souvent comme une importante source de stress vous empêchant de vous sentir zen et serein au quotidien.

Heureusement, malgré les échéances auxquelles vous êtes confrontée et ne pouvez vous soustraire, il existe des solutions pour réduire ce fameux stress lié aux dates butoirs. C’est ce que nous allons voir dès à présent au travers  de méthodes d’efficacité qui vont vous aider à mieux gérer votre relation aux urgences et ainsi vous aider à  être plus zen, mais également plus efficace au quotidien !

Dates butoirs : il est temps de changer les délais !

Avant de rentrer dans les détails, nous devons tout d’abord poser les différents types de délais existants.
Pour cette partie, c’est assez simple, la seule chose que vous devez savoir, c’est qu’il existe 2 types de dates butoirs :

  • Les dates butoirs que l’on vous impose
  • Celles que vous vous imposez vous-même
Chacune d’entre elle est à traiter de façon complètement différence. Alors, sans plus attendre, analysons ensemble comment gérer le premier type : les dates butoirs que l’on vous impose.

Les dates butoirs que l’on vous impose :

Généralement, ce type de délais se présentent sous la forme d’une date butoir à laquelle vous devrez « rendre votre copie ». Si vous ne respectez pas cette date, vous serez généralement confronté à une sanction (remontrance de votre supérieur, rejet de votre demande, pertes financières…)

Difficile de rester zen et ne pas être stressé face à de telles pressions, d’autant que, la grande majorité d’entre nous ont tendance à faire ces tâches au dernier moment… Peut-être est-ce votre cas ?

Mon conseil pour éviter ce stress de dernières minutes et ce, malgré votre procrastination, est tout simplement de vous imposer votre propre date butoir.

Comment faire ?

Et bien tout simplement en vous fixant une date butoir bien moins lointaine et… plus important encore, vous y tenir ! Par exemple, si l’on vous demande de terminer votre rapport d’ici 4 semaines, prévoyez de le finir en 3 semaines.

L’important dans cet exercice est de faire une totale abstraction de la date butoir que l’on vous a fixé et, vous focaliser sur celle que vous vous êtes imposé. Certes, le délais sera bien plus court, mais vous vous sentirez moins au dépourvu et surtout moins stressé lorsque vous approcherez progressivement de VOTRE deadline.

Bien souvent, nous sous-évaluons le temps nécessaire à un projet. Les raisons sont multiples comme par exemple consacrer trop d’énergie sur des activités qui vous font perdre du temps ou bien être confronté à des problèmes que vous n’avez pas prévus initialement.

Toutes ces pertes de temps imprévues et, l’urgence de cette échéance qui approche dangereusement vous empêchent dès lors d’être zen au quotidien. À la place, vous vous sentez jours après jours toujours plus stressé par cette échéance qui s’approche.

Voilà pourquoi, en prévoyant « votre date butoir », vous serez à même de gérer tous les imprévus et urgences de dernières minutes. C’est donc une soupape de sécurité qui vous permettra d’éviter de passer par la case stress et rester zen le tout, malgré les nombreuses échéances que vous devrez respecter.

Les dates butoirs que vous vous imposez :

Alors, pour ce second type de dates butoirs, celles que vous vous imposez, le problème est complètement différent.

En effet, sur ce type d’échéances, les seules contraintes qui vous sont posées sont celles que vous vous fixez. Jusqu’ici pas de difficulté en particulier. Pourtant, il existe un grand piège sur ce type de dates butoirs, un piège dans lequel je suis moi-même tombé à plusieurs reprises et qui est capable de générer une grande source stress et ce, sur le long-terme.

Ce piège, c’est celui de s’imposer soi-même de trop nombreuses contraintes et, par conséquent, beaucoup de pressions pour rien. Comment cela se caractérise ?

Ce qu’il faut savoir (et j’avais déjà évoqué ce sujet à plusieurs reprises), c’est que notre perception du temps est rarement juste. Ainsi, en faisant preuve de bonne volonté nous nous fixons régulièrement de nombreuses actions à réaliser. Plus encore, afin d’en être débarrassé au plus vite, nous leur attribuons une date butoir qui, bien souvent est mal évalué.

C’est ainsi que, en voulant bien faire, vous vous retrouvez quotidiennement sous le stress d’une multitude d’urgences à réaliser. Le problème est que ces tâches sont de fausses urgences que vous vous êtes défini vous-même.

Par exemple, si vous vous êtes fixés 8 tâches à réaliser avant demain soir et, que vous n’en faites que 5, cela n’aura que très peu de conséquences (voire aucune). Cependant, en vous imposant de réaliser ces activités sous deux jours, vous vous ajoutez une pression supplémentaire. Dès lors, difficile de rester zen et serein au quotidien en adoptant un tel mode de travail. Dans la même idée, si vous prévoyez d’écrire un document technique en 2 jours (avec une date butoir fixée à cette échéance), mais que vous y mettiez 5 jours, il y a de grandes chances pour que vous vous sentiez débordé et stressé pendant les 3 jours restants.

Mon conseil, pour gérer ce genre de dates butoirs et réduire votre stress au quotidien est donc le suivant : relâchez la pression !

Comment ?

Avec 2 méthodes complémentaires : la première est tout simplement de ne pas vous imposer des dates butoirs pour tout et n’importe quoi. Sélectionnez bien les activités importantes qui méritent d’attribuer une attention toute particulière. C’est seulement ce type d’activités qui demandent l’exigence d’échéances claires. Le reste peu généralement attendre, croyez-moi !

Une fois le ménage fait entre ce qui est important (et mérite une date butoir) et ce qui ne l’est pas, passons à la seconde méthode. Celle-ci est simple et prend en compte notre difficulté naturelle à définir avec exactitude le temps à affecter pour chaque chose. Pour mieux gérer vos propres échéances, mon conseil est donc simple : fixez vous des délais plus longues que ce que vous aviez prévus initialement.

Dites-vous bien que ce n’est pas une course. Si vous prenez 3 jours pour faire quelque chose prévue en 2, ce n’est pas bien grave.

C’est en relâchant la pression et en apprenant à être plus conciliant avec vous-même que vous arriverez à réduire le stress de vos propres dates butoirs et ainsi, vous sentirez enfin plus zen au quotidien.

En résumé : pour réduire le stress des échéances et vous sentir plus zen dans votre quotidien : anticipez les dates butoirs que l’on pose en vous fixant vous-même des échéances plus courtes. Et à contrario, pour vos propres dates butoirs, apprenez à relâcher la pression et être moins exigeant avec vous-même. En procédant de la sorte, croyez-moi par expérience, vous pourrez enfin vous sentir plus zen et plus serein au quotidien tout en étant efficace. Zen et efficace au quotidien… que demander de plus ?

Quant à vous, dites-moi : quelle est votre relation avec les dates butoirs ? Vous sentez-vous stressé par de telles échéances ?

Cet article “Comment être zen au quotidien malgré le stress des dates butoir ?” est ma contribution au Festival La Croisé des Blogs, organisé par Sébastien du blog Vers une vie sereine et dont le thème est : Comment vivre plus sereinement son quotidien?

 Crédit photo : hufse

7 comments

  1. Bonjour, Je participe aussi à la croisée des blogs de ce mois ci et j’ai voulu voir un peu ce que les autres ont mis.
    C’est vrai que les dates butoirs nous pourrissent la vie d’autant plus celle que l’on ne s’impose pas soi même. Personnellement je me fixe des dates butoirs comme l’écriture hebdomadaire d’un article mais je ne me force pas. Si j’ai deux articles d’écrit dans la semaine, j’en mets un de côté si j’en ais pas écris un seul, je prends un de ceux que j’avais mis de côté. Et si il y en a plus de côté ? Et bien tant pis. Je ferais mieux la prochaine fois.

  2. Bonjour Nicolas,
    Ce problème de stress des dates butoirs que l’on s’impose ou qu’elles soient imposées même si on arrive à le gérer peut rester un problème toute une vie si on ne sait d’où il vient.
    Je trouve très bien toutes techniques qui permettent de gérer au mieux sa vie, mais ce que j’aime par dessus tout, c’est comprendre le pourquoi d’un problème. La date butoir n’a t-elle pas une relation avec la mort ? Le laps de temps entre le moment présent et le moment de rendre un rapport, un projet, une copie, les derniers jours à vivre habiter par ce projet ?
    J’ai l’impression que quelque part, on retient la vie, on arrive pas à entrer dans le cycle de vie/mort/vie.
    Valérie

  3. Mikael : oui, c’est une très bonne technique. De plus, pas besoin de se mettre une pression outre mesure 😉
    Valérie : je pense personnellement que c’est plutôt un rapport à la peur qui peu causer un stress vis-à-vis de ces dates butoirs : peur des conséquences, peur de l’échecs, mais également : peur de réussir ou peur du changement.

  4. Bien sûr Nicolas que c’est une peur derrière, maintenant pourquoi cette peur, comment supprimer la peur et c’est là que peut-être et même sûrement il y a une histoire de mort, mort dans la notion de passage, la vie/mort/vie dont je parlais, le changement, l’évolution entre projet et réalisation. entre concept et création etc…
    Si on est bien dans la projection, soit plus dans l’esprit que dans le concret, on aura pas envie de le lâcher son projet, on va le retenir le plus longtemps possible, nos comportements ont toujours une raison d’être;
    Valérie

  5. Bonjour Nicolas,
    Intéressante ton idée de « remplacer » la date butoir fixée par quelqu’un par une fixée par soi-même, je n’y avais jamais pensé et je sens que ça peut me permettre de mieux vivre les choses dans mon travail. De plus, être sûr de finir en avance par rapport à l’échéance donnée par un autre est rassurant.
    Jérémie

  6. Bonjour! Justement les taches que je m’impose je les fait petit-à-petit et je dirais même la-dessus je suis fort. Mais pour les taches qui me sont imposées par d’autres gens comme les profs c’est un peu difficile surtout quand on sait que ce n’est pas nos propres taches.

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