Alors que l’équipe de France de Football semble s'embourber difficilement lors des barrages au mondial 2014, une autre équipe est en train de créer la surprise (et pas seulement le monde footballistique) : L’équipe de Belgique !
Oui… contre toute attente l’équipe de Belgique (appelé également les Diables Rouges) est en train de valider haut et fort un concept de développement personnel très puissant : Votre mental peut vous permettre d’accomplir de grandes choses, et ce malgré les embûches !
Voilà pourquoi, de par mon expertise en développement personnel, je vais vous expliquer aujourd’hui ce qui se cache derrière les résultats exceptionnels de cette fameuse équipe de Belgique. Comprendre pour s’inspirer, tel est notre objectif aujourd’hui et croyez-moi, concernant les diables rouges, il y a de quoi s’inspirer !
L’équipe de Belgique leader de son groupe, des résultats étonnants :
Personne n’y aurait cru… et pourtant, le verdict des éliminatoires pour la coupe du monde 2014 est bien là : avec 8 victoires et 2 matchs nuls, l’équipe de Belgique vient de finir largement en tête de son groupe.
Mais que s’est-il donc passé ? Comment une petite équipe dont on n’entend jamais parler (à moins d’être spécialiste de foot), a-t-elle pu se hisser si haut ?
Est-ce dû à la chance… au hasard ?
Non ! S’en remettre à de telles conclusions serait clairement offensant pour une équipe et plus encore une nation venant de démontrer que, contre toute attente, il possible d’étonner positivement et déjouer les statistiques !
Pour comprendre cela, pas besoin d’être expert en football… l’important se trouve ailleurs, car ici l’important est de comprendre les ressorts psychologiques nécessaires à l’atteinte de grands résultats. Or ça tombe bien, c’est pleinement mon domaine d’expertise.
Pour poser les bonnes bases, il est important de préciser ici c’est que certaines équipes sont, sur le papier, largement meilleures que l’équipe de Belgique… L’équipe de France en est un exemple. Pourtant lors des qualificatifs à ce mondial, les résultats furent inversement proportionnels aux compétences initiales des 2 équipes… Pourquoi ?
Un seul mot suffit à l’expliquer : le mental !
Et pour cause, les incroyables résultats de l’équipe de Belgique valident par l’exemple toute la puissance de notre état d’esprit ainsi que son impact sur le comportement.
À chaque match, les diables rouges se sont transcendés et ont repoussés leurs limites pour obtenir des résultats que peu espéraient (sauf eux bien évidemment).
Puis, au fur et à mesure que la compétition avançait, leur mental, leur volonté et leur détermination se sont développés au point d’atteindre concrètement ce qu’une équipe de même niveau n’aurait jamais pu espérer toucher du doigt (NB : nous reviendrons sur le développement progressif de leur mental un peu plus tard dans l’article).
Toujours à ce propos, si j’ai créé moi-même une formation complète sur le moral et la force du mental, c’est justement en connaissant la force de votre état d’esprit et surtout en sachant à quel point il peut influencer vos résultats.
Ici avec la Belgique c’est bel et bien ce qui se passe et je suis convaincu qu’ils n’ont pas fini d’étonner leur monde pour ce mondial 2014… Voire même devenir les nouveaux champions du monde, qui sait ? 😉
Une étoile sur le maillot belge, ça le ferait bien, ne trouvez-vous pas ?
Bref, quoi qu’il en soit, nous allons maintenant étudier plus en détail le cas belge afin de comprendre comment les diables rouges ont réussi à développer un mental de champions (du monde).
Les Diables Rouges : plus qu’une équipe… une nation !
Pour comprendre les résultats incroyables de cette équipe, ainsi que l’état d’esprit dans lequel elle se trouve, il est important d’observer tout ce qui s’est passé autour de cette équipe à commencer par… ses supporters !
Afin de vous donner ici une idée plus claire, je vous invite à lire ci-dessous un texte issu de la page Facebook officielle des Diables Rouges :
« Chers supporters des Diables Rouges,
La plupart du temps, vous entendez parler de nous à travers les médias. Mais aujourd’hui, nous nous adressons directement à vous. Car à la veille de la campagne qualificative pour la Coupe du Monde 2014, nous sommes conscients de pouvoir écrire une histoire unique.
Au cours de ces deux dernières années, un lien s’est tissé entre nous. Match après match, nous avons réussi à vous convaincre que nous prenons nos obligations sportives très au sérieux et que nous militons en faveur d’un football attrayant. Eu égard à notre engagement, vous avez commencé à nous soutenir avec toujours plus de ferveur. Ainsi, au mois de juin dernier contre l’Angleterre et malgré la défaite 1-0, vous avez été 10.000 à nous donner la chair de poule pendant 90 minutes. Tout le monde parle des supporters néerlandais, mais selon nous, vous les surpassez.
Vos attentes vis-à-vis de notre génération de Diables Rouges sont considérables. Et nous ne fuirons pas nos responsabilités, vous avez notre parole. Nous voulons nous qualifier pour le Mondial 2014 au Brésil, point à la ligne ! Pour vous, pour notre staff et pour toutes les personnes qui œuvrent jour et nuit en faveur de l’équipe nationale. Et nous ferons tout pour vous donner ce que vous méritez.
Mais le plus important est que nous allons parcourir ce chemin ensemble car vous faites partie intégrante de l’équipe nationale. Nous allons ainsi passer un accord réciproque : nous nous démènerons comme des diables sur le terrain et vous nous soutiendrez dans les bons et les mauvais moments. »
Plus qu’une équipe, une nation !
Voilà où se trouve la force du mental des diables rouges. J’en avais d’ailleurs parlé il y a peu dans cette vidéo traitant de détermination : pour élever votre détermination à un niveau supérieur, vous devez visualiser un but qui vous dépasse.
Et c’est ce qui a été fait ici, au travers d’un formidable travail de rassemblement entre une nation divisée et son équipe de football.
Au cours, des 2 années qui ont précédé les qualifications de l’équipe de Belgique, une énergie très forte a été fournie afin d’engager et fédérer le pays autour des diables rouges.
Cet engagement s’est fait progressivement, mais surement et ce, de façon très ludique, en organisant par exemple de multiples défis autour de l’équipe.
Ces défis, appelés les Défis des Diables ont eu pour objectif de rapprocher le pays de son équipe.
Pour vous donner une idée de ce qu’il en est, voici l’un de ces fameux défis où l’objectif était de remplir le stade Baudouin de dessins d’enfants en l’honneur des diables rouges :
Le résultat de ces défis ?
Une nation qui joue pleinement le jeu et s’engage toujours plus pour son équipe de football. À côté de cela, des joueurs qui honorés, touchés et reconnaissants d’un tel élan collectif, se sentent transportés par un but qui dépasse leurs intérêts individuels.
L’équipe de Belgique ne joue plus seulement pour elle-même mais pour un peuple qui l’aime et la soutient quelles que soient les épreuves. Là est la force de cette union et c’est grâce à cela que les joueurs se transcendent à chaque match !
Pour appuyer ce fait, je vous invite à écouter les retours de Dries Mertens (attaquant de l’équipe de Belgique) :
Puis, au fur et à mesure que la compétition avançait, l’unité entre l’équipe de Belgique et ses supporters n’a fait que se renforcer. À un point tel que, le dimanche 13 octobre 2013, presque 10 000 personnes ont assisté au stade Roi Baudouin à l’entraînement des diables rouges.
Oui, 10 000 personnes pour un simple entraînement !
Pour renforcer encore plus cette unité l’un des défis des diables à même permis d’afficher les photos des supporters sur le bus des joueurs, comme vous pourrez le découvrir également sur cette autre vidéo :
Le cercle vertueux pour l’équipe de Belgique :
Bien que j’en reparlerai plus en détail dans un prochain article ou une prochaine formation, je voulais tout de même évoquer ici le cercle de croyances que l’on retrouve notamment en PNL et vous allez voir ici comment il a permis de renforcer la détermination de l’équipe belge.
Qu’est-ce que le cercle de croyances ?
C’est ce qui va permettre à une croyance (positive ou négative) de prendre naissance puis grandir. Pour reprendre l’équipe de Belgique, nous allons voir ici comment cette croyance positive et leur cercle vertueux se sont mis progressivement en place :
Ici le cercle de croyance commence par un feedback : celui des supporters qui envoient au joueur le message suivant : « Nous sommes derrière vous ! Nous vous soutenons ! »
Ce feedback alimentant ainsi des pensées positives pour chaque joueur : « Ils me font confiances, je vais faire mon maximum pour les remercier de leur soutien. »
De cette pensée se formule un état interne positif qui lui-même amène au joueur un haut niveau d’énergie et de grandes actions sur le terrain.
De ces actions découlent des résultats/feedbacks qui galvanisent les supporters (redoublant d’énergies pour encourager leur équipe) et les joueurs (eux-mêmes développant des pensées encore plus fortes sur leurs compétences et l’avenir de cette belle équipe belge).
Et c’est ainsi que nous rentrons dans un cercle vertueux qui amène à des résultats surprenants, comme l’a prouvé l’équipe de Belgique pour les qualifications à la coupe du monde.
Voilà, nous avons étudié pas mal de choses aujourd’hui et je m’arrêterai là en vous invitant à vous inspirer au maximum de cet exemple. Certes, ce n’est pas le même cas ou la même ampleur pour vous, mais il est toujours bon de s’inspirer de ceux qui réussissent et plus encore de comprendre à quel point un mental positif vous aidera à atteindre des résultats qui vous étonneront vous-même.
Optimisme, motivation, moral, état d’esprit positif… en développant tout cela, vous vous dirigerez vers de belles réussites.
Et enfin, si vous souhaitez mettre ces concepts essentiels en pratique et développer un mental de champion, comme l’ont fait les diables rouges, je vous invite à regarder cette vidéo où je vous explique comment développer tout cela en détail.
En vous souhaitant de belles réussites !
Je ne savais pas du tout ! Merci Nico d’avoir partagé cette magnifique histoire. 🙂
@JP : C’était nécessaire 😉
Bonjour Nicolas
enfin un article ‘papier’ de bonne longueur et sur lequel je peux donner un commentaire. Non pas sur ce que tu dis, mais sur ce que tu ne dis pas.
tu le vois à mon adresse, je suis de ce côté-ci de la frontière, au pays des Diables Rouges, de Justine Hennin, de Kim Kleysters, d’Eddy Merckx, de Maurice Grevisse (grand grammairien francophone), etc.
Concernant les Diables, il faut savoir que la majorité des joueurs-clés évoluent dans des équipes comme Chelsea… de grandes équipes où ils ont été appelés (parfois fort jeunes) pour leurs qualités. Nos joueurs sont de bons joueurs et nous en avons toujours eu. Mais, tu le sais, ce n’est pas ça qui fait l’équipe.
Nous avons, cette fois-ci un sélectionneur national qui est un vrai coach qui leur donne de la motivation et leur apprend à conjuguer, à harmoniser leurs individualités afin de créer un tout cohérent avec un esprit de gagnant.
Concernant les supporteurs, il s’agit d’autre chose. Notre pays est bien divisé, tu l’as dit, et cela nous étrangle tous. Aussi, quand un individu (sportif, acteur, musicien/chanteur, scientifique ou homme politique – et oui, il y en a encore! – etc.) montre son appartenance au pays plus qu’à son clocher, qu’il porte haut et fort les couleurs nationales, on est tous derrière lui et on ‘ressuscite’. Ce n’est pas une question d’orgueil, mais un moyen d’éprouver un peu de fierté personnelle et nationale. Et dans un pays où l’armée (je sais de quoi je parle) n’est pas aimée (et le terme est ‘mesuré’), où peu de choses tournent rond (‘pourquoi Kafka n’est-il pas belge? on comprendrait mieux les choses), un pays peu ambitieux et qui n’éprouve pas le besoin de se montrer (timidité?), ces occasions – bien trop rares – nous donnent du coeur au ventre. Cela combat nos croyances négativistes.
Ca aussi, ça fait du bien
Cordialement
Jean-Luc
Bonjour Jean-Luc,
Merci pour ton commentaire et ton expérience qui apporte une perspective supplémentaire à cet article. 🙂
Espérons maintenant l’élan insufflé par les Diables Rouges continuera d’inspirer votre beaux pays et repousser toutes ces croyances négatives.
Article intéressant et très bonne analyse de Vincent!
Je souhaite tout de même bonne chance à la Belgique en espérant qu’ils se rendent en finale contre la France!
Pull up!
Bonjour Nicolas,
Je tombe un peu par hasard sur ton article que j’ai beaucoup apprécié.
Je suis également de ce pays dont tu parles mais en plus je suis formateur dans une équipe de foot de jeunes joueurs (12 ans).
C’est la 4ème saison que je les entraine et j’ai axé une grosse partie de leur apprentissage sur le mental depuis le début.
On est un tout petit club où l’ambiance est plutôt familiale et nous n’avons pas la possibilité de choisir nos joueurs. Ce sont en grande partie ceux du village qui composent l’équipe. Mais on joue contre des clubs qui ont des moyens bien supérieurs à nous.
En lisant ton article, je me suis retrouvé car l’équipe a progressé chaque année et cette année, nous jouons la tête du classement malgré que nos qualités individuelles soient moins bonnes en générale que celles de tous nos adversaires.
Mais je remarque que le fait de travailler leur état d’esprit et leur volonté de gagner à chaque match donne de bons résultats et gomme en partie leur faiblesse, même par rapport à des adversaires bien plus forts sur le papier.
En coupe, il y a 2 semaines, ils ont battu une équipe de 2 divisions au-dessus en allant gagner grâce à la séance des tirs au but en fin de match. Ce sont des moments de réel plaisir pour ces enfants qui donnent tout ce qu’ils ont face à des adversaires bien meilleurs en théorie mais dont, à mon avis, on ne travaille pas assez l’état d’esprit.
Ce n’est pas évident avec des enfants de travailler le mental mais cela vaut la peine d’essayer.
L’esprit de groupe nous permet de gagner les matches les uns après les autres avec de temps en temps un petit accro.
J’espère pouvoir revenir ici en avril 2014 pour annoncer une bonne nouvelle.
Cela ferait tellement plaisir aux gamins si on obtenait cette première place devant toute une série de belles équipes.
C’est aussi cela la magie du sport : rien n’est écrit à l’avance. C’est à celui qui y croit le plus !
Geoffroy