On dit souvent que l’habit ne fait pas le moine… pourtant c’est faux !
En effet, si cette expression à la vie dure, c’est justement que le look à une place fondamentale sur votre perception de vous-même et bien sûr, sur celle des autres.
Cela est d’autant plus vrai que ce travail est très souvent fait de façon inconsciente.
Voilà pourquoi, afin d’en savoir plus sur le sujet, vous apporter de nouvelles clefs et surtout casser certains préjugés sur le look, j’ai décidé d’interviewer Alexandre Roth qui est un véritable expert en relooking.
Sans attendre, je vous invite donc à regarder et écouter cette excellente interview qui j’en suis sûr vous donnera de nouvelles pistes à explorer :
Transcription de l’interview d’Alexandre Roth sur le look et la confiance en soi :
Nicolas Pène : Bonjour à tous et bienvenus dans cette nouvelle interview où on va parler confiance en soi et relooking. Pour ça j’ai le plaisir d Alexandre Roth qui est spécialiste en relooking homme. Donc Bonjour Alexandre !
Alexandre Roth : Salut
Nicolas Pène : Donc pour commencer est-ce que tu peux te présenter un petit peu à nos lecteurs, à ceux qui ne te connaissent pas encore et présenter un peu ce que tu fais
Alexandre Roth : Comme tu as dis je m’appelle Alexandre. Je suis conseiller en image et coach en séduction depuis quelques années maintenant puisque j’ai créé ma boite en 2008 qui s’appelle Lifestyle Conseil. À l’heure où on enregistre cette vidéo j’ai 26 ans et ça fait pas mal d’années que je m’intéresse au domaine du développement personnel, du coaching et du relooking. C’est une vraie passion et je n’ai jamais fait rien d’autre de ma vie c’est-à-dire que je n’ai jamais travaillé ailleurs. J’ai tout de suite lancé ma boite et je me suis dédié sur cette activité là. Donc je suis aussi auteur, je suis publié aux éditions Leduc. Un livre dédié au développement personnel et à la séduction pour homme. Et j’ai également sorti quelques livre publiés sur le look, le charisme… tout ce qui est développement personnel pour homme. C’est mon activité principale, c’est ce que je fais aujourd’hui. Et à cote évidemment, pour développer cette activité je fais pas mal d’interventions dans les medias. Donc je donne des conseils de style dans le magazines comme Men’s Health. Donc je suis interviewé dans pas mal d’émissions télé. France 2, France 3, Arte, M6, Direct 8 donc toutes les chaines TV publiques et câbles. Et voilà c’est ce que je fais dans la vie de tous les jours.
Nicolas Pène : C’est super. Donc du coup il y a pas mal de personnes qui sont justement intéressées et qui travaillent dans la séduction et le développement personnel. Avec toi, ce que j’aime bien c’est que tu parles de relooking et tu apportes justement vraiment une nouveauté la dessus. Une nouveauté dans le sens où tu apportes vraiment des supers éléments. Est-ce que tu peux nous dire qu’est ce qui t’a amené vers le relooking, qu’est ce qui te plait la dedans et pourquoi tu es arrivé là.
Alexandre Roth : Ce qui est intéressant avec le relooking c’est que je me suis intéressé très tôt. Dans mon histoire le style joue un rôle très important. J’ai commencé, c’est l’ histoire presque cliché, il y a une dizaine d’années j’étais en surpoids et je n’avais pas confiance en moi et je me suis dit comment faire pour me reprendre en mains. J’étais même champion de jeux vidéo en équipe pour te dire à quel point c’était grave. Vu que jetais vraiment un gros geek. J’ai tout repris à zéro, j’ai perdu du poids, j’ai fait du sport et j’ai commencé à bien m’habiller. Bien s’habiller c’est le point de départ d’un changement radical, immédiat. Si on fait du sport, un régime, ca prend du temps. C’est normal. Ca prend du temps pour perdre du gras pour prendre du muscle. Alors que quand tu décides de bien t’habiller et que tu appliques quelques règles et bien c’est immédiat. Le matin tu as un style qui n’est pas terrible, tu vas faire du shopping et tu reviens, tu te regardes dans le miroir, bam, ça a changé. Tu n’as plus l’impression d’être le même homme. Et ça, ça m’a permis de mettre un coup de boost dans mon propre développement et je me suis dit, en plus c’est agréable de bien s’habiller et ca renvoi une meilleure image de soi. Et je me suis dit en donnant des conseils, et évoluant, en aillant des clients, c’est une démarche que je voulais absolument continuer à avoir. Je m’intéresse aussi à la mode pour homme car il y a pas mal de choses à dire. Il faut savoir que le marché de la mode pour homme a évolué que très récemment. Tout s’est joué les 3 à 5 dernières années. Avant il n’y avait que très peu de choses à part les très grands designers de luxe que tout le monde connait. Mais pas assez de petit créateurs d’aujourd’hui. Petits, mais qui deviennent énormes. Je pense à Melinda Gloss, à Aly qui au départ étaient des marques très parisiennes et qui maintenant sont distribuées partout dans le monde. Au japon, en Italie aux USA ; C’est devenu des marques énormes. Je pense aussi à des sites en ligne comme Mens look qui n’existait pas il y a 4, 5 ans et qui aujourd’hui pèse énormément sur le marché de la mode masculine. Tout cela n’existait pas avant et je m’y suis intéressé dès le début. Et j’ai donné de nombreux ateliers de relooking. Et pour moi, merci de le dire si tu penses que j’apporte quelquechose de nouveau et frais. Effectivement j’ai essayé, je tends à apporter quelquechose de pratique en matière de mode. Je ne veux pas juste proposer un carnet de tendance. « Voilà aujourd’hui ce qui marche c’est l’imprimé léopard. » Tu vois ? « Et le mois prochain c’est autre chose. » Ca, ça ne m’intéresse pas du tout, ce n’est pas ce que je veux véhiculer. Voilà comment se servir du look, du style pour homme pour se développer personnellement et voilà, le coté viril et intemporel c’est ce qui m’intéresse le plus.
Nicolas Pène : D’accord. C’est intéressant car tu parlais du changement que tu as fait grâce au look. Et du changement immédiat. Est-ce que tu peux justement nous donner quelques clés, quelques trucs pour nous faire comprendre que le look, le fait de travailler le relooking – ca me parle complètement car moi-même j’avais fait ce travail, pas aussi loin que toi, mais le fait d’avoir travaillé mon look, d’essayer de mieux m’habiller ça avait joué sur ma confiance en moi et ça m’a beaucoup apporté. Est-ce que tu peux nous expliquer quelques clés et quelques raisons qui font que le fait de simplement changer ses habits fait qu’on va se sentir mieux.
Alexandre Roth : Je vais faire un parallèle que tu dois bien connaitre avec le développement personnel c’est de boycotter ses habitudes. Quand on a l’habitude d’être toujours dans le mêmes fringues qu’on porte depuis des années, qui n’ont pas de forme, qui ne mettent pas en valeur la carrure, qui ne mettent pas en valeur la silhouette, la couleur de peu, la couleur de cheveu, on est habitués à une image moyenne. Et le jour où on se dit tiens, si je décidais de faire du shopping, d’arrêter les conneries d’enfin m’habiller et de me présenter à ma juste valeur. On essaye une chemise bien cintrée, on essaye un jean bien coupé qui nous met beaucoup plus en valeur. On met la paire de basket de côté, on met des chaussures, on met une veste et bam, toute de suite on a quelque chose qui change et on a une image de soit qui est beaucoup plus évoluée, qui est complètement différente et on se dit Wow ! Un peu comme sur M6, nouveau look pour nouvelle vie « Ah c’est moi, c’est vraiment moi ? ».Et en fait ça arrive tout le temps. Quand j’ai des clients, que je les amène en relooking ils se disent putain il y a une évolution c’est incroyable. On n’a pas l’impression de se retrouver au début et on se dit finalement c’est moi et en mieux. C’est ça le relooking, le conseiller en image ce n’est pas du déguisement c’est de l’optimisation. C’est pareil en développement personnel on s’optimise, on essaye de boycotter ses mauvaises habitudes, on essaye d’être plus efficace, de se développer, d’être plus charismatique, d’avoir plus d’amis etc. Il n’y a qu’en faisant de nouvelles choses, qu’n boycottant ses habitudes qu’en faisant de nouvelles choses qu’on peut avoir de vrais changements tangibles qu’on peut calculer. Le look c’est exactement pareil. Il n’y a qu’en tentant de nouvelles choses qu’on peut créer un changement. Et c’est forcement positif dans la vie de tous les jours.
Nicolas Pène : Tout à fait super, c’est exactement ça c’est sortir de sa zone de confort et aller vers autre chose et tenter, oser de nouvelles choses, des choses qu’on ne ferait pas. Par exemple des habits qu’on n’oserait pas porter et qu’on rêve d’avoir et justement essayer de faire ce changement là. Ce qui est intéressant aussi …
Alexandre Roth : Je voulais rebondir. Ce que tu dis c’est très juste. J’ai pas mal de client à qui je dis « essaye ça » même un truc très simple par exemple une chemise blanche un peu cintrée pas moulante. Ils me disent « j’ai un peu peur » « C’est pas moi » « J’ai l’impression que je vais être efféminé ». C’est incroyable. Ils ont une pensée limitante derrière ça. C’est vraiment la peur du changement. Et donc c’est très juste, il faut forcer un petit peu ça et après ça se débloque.
Nicolas Pène : Il suffit juste d’essayer, de rentrer dans un magasin, tester le truc et puis voila quoi.
Alexandre Roth : C’est clair.
Nicolas : On n’a rien à perdre là-dessus. Il y a un autre point que je voudrais souligner qui est intéressant. Comme tu disais le fait du changement physique qui arrive en amont du changement mental. Et c’est beaucoup en PNL dans le sens où le fait de changer seulement son attitude physique, le fait de se tenir plus droit, de parler différemment, tout ces petits changements physiques vont faire que ca va inconsciemment modifier notre attitude et notre vision de nous mêmes.
Alexandre Roth : Oui clairement comme tu le dis si bien, il y a le changement interne, l’image qu’on a de nous, mais effectivement ce qui est encore plus important au début c’est limage que les gens nous renvoient. Mois j’ai beaucoup de lecteurs qui viennent, qui on lu mes guides, qui me disent « Je ne m’attendais pas à ça. J’ai changé de look et c’est fou le nombre de compliments où en tous cas le nombre de remarques que j’ai eues – parce que parfois ce n’est pas que des compliments parce que parfois les gens refusent que les autre changent autour de soi, c’est un autre problème – Les lecteurs qui disent : « il y a cette fille qui m’a regardé, cette personne qui m’a abordé et demandé où j’ai acheté ma veste ». C’est surtout le regard que les autres nous renvoient qui nous disent « ah oui finalement j’aurai du faire ça depuis bien longtemps. Je suis peut être l’homme un peu plus séduisant que je ne pensais pas pouvoir être mais que je suis aujourd’hui. »
Nicolas : Oui c’est très bien vu. Et justement, il y avait toujours la question : « Je ne vois pas pourquoi je changerai car on doit m’accepter tel que je suis. »
Alexandre : Effectivement c’est de la distance qu’on a au début. Mais qu’est ce que ca veut dire être soi-même. Est-ce que ca veut dire se laisser aller, ne pas être dans une optique de développement. Etre soi même normalement ça doit être de dire je suis en en perpétuelle évolution et que je cherche à être la meilleure version de moi-même. C’est ça être soi même. Ca ne rime à rien de dire je ne fais rien, je me laisse aller, je ne fais pas de sport, je mange n’importe comment, je m’habille mal. Si je dois rencontrer quelqu’un je ne fais aucun effort. Si je dois faire un entretien embauche je dis bah non, je n’ai pas besoin de m’expliquer, je sais ce que je suis, je sais ce que je vau. Le recruteur va dire c’est une blague, qu’est ce que vous faites ici. Ce n’est pas une excuse de se dire je suis comme ça. Ca ne devrait pas du tout être une excuse mais malheureusement il y a beaucoup trop d’hommes et de femmes qui utilisent ça pour ne pas changer. C’est une très grande erreur. Comme je le disais en introduction, le relooking ce n’est pas le carnaval, ce n’est pas un déguisement. C’est simplement s’optimiser. Quand j‘ai des clients, quand j’écris des guides je ne dis pas : changez du tout au tout et reniez votre nature. Je dis : partez de votre identité et améliorez ce qui doit être amélioré et ensuite vous pourrez faire, par palier, avoir un style beaucoup plus pointu. Ce n’est pas tout changer. Ce n’est pas DECO sur M6.
Nicolas : C’est vachement bien ce que tu dis. Ce n’est pas un changement, c’est une amélioration. C’est ça le développement personnel. Quand on pigé le truc c’est vraiment le truc de chercher toujours à avoir le meilleur de soi. Que ce soit au niveau physique ou au niveau de l’état d’esprit, de ce qu’on va faire. C’est vraiment cet état d’esprit la.
Alexandre : Clairement et j’utilise vraiment le relooking comme un outil.
Nicolas : D’accord. Un outil qui permet d’avoir des résultats concrets quel que soit son profil ennéagramme. C’est un point qui est difficile. Bien souvent le fait de changer l’état d’esprit ça demande beaucoup de temps et là ca permet d’avoir rapidement des résultats. Je voulais te poser une autre question. Au niveau du relooking, on va vraiment rentrer dans le relooking en tant que tel. On parle toujours des différentes couleurs, des couleurs de saisons, des motifs de saison. Qu’est ce que tu penses du fait de suivre la mode, est ce que c’est nécessaire. Est-ce qu’on doit s’y intéresser ? Quel est ton avis ?
Alexandre : Sur la mode je conseille de s’y intéresser pour la culture et l’ouverture d’esprit. Pas uniquement être cloisonné sur un type de vêtement et jamais en sortir. Par contre je déconseille souvent de tomber dans l’erreur de la fashion victim, qui est de toujours s’habiller en fonction des courants et de ne pas avoir sa propre identité. Tu parlais des couleurs c’est une très bonne remarque. Moi je n’utilise pas les couleurs par rapport à la saison, par rapport à la mode. C’est des méthodes de couleur. T’as les couleurs basiques : Bleu, marron, gris, blanc, noir. Et après quand tu maitrises ces couleurs, tu passes dans les couleurs intermédiaires. Les pastels par exemple. Tu peux avoir du bleu azur, le rose parme, d’autres couleurs qui vont te permettre finalement d’intensifier et d’ajouter plus de taille à tes looks, à tes tenues, sans pour autant être la fashionista de base. « Ah bah non, En cette saison je ne peux pas porter de bordeaux parce que ce n’est pas la couleur de la saison ». Ca on s’en fiche. C’est avant tout de maitriser les couleurs basiques, les couleurs intermédiaires et les couleurs avancées. Et après on a des couleurs vives, des matières, des motifs. C’est une méthodologie qui prend un peu de temps à apprendre mais c’est ce que j’écris dans mes guides. Notamment dans l’Ebook Look 3 qui est mon nouveau livre sur le look où là je vais vraiment en détail dans ces techniques de couleur. Et je tiens à rassurer tout le monde parce que finalement je ne veux pas tomber dans ce piège de la mode comme on a chez les femmes. Je pense que c’est plus intéressant pour nous d’être sur un style intemporel qui a des petites évolutions plutôt que de changer du jour au lendemain de mode parce que les dictats des magazines ont dit de faire. Ca n’a pas de sens selon moi.
Nicolas : Donc tu nous rassures il n’y a pas besoin d’acheter une chemise et de la jeter l’année d’après ?
Alexandre : Je te rassure.
Nicolas : C’est vrai que c’est un point qui peut un peu perturber. C’est souvent ça. On associe souvent le relooking avec la mode donc du coup c’est un peu perturbant pour certaines personnes.
Alexandre : C’est ultra lié, on ne va pas se le cacher. Aujourd’hui on en parle et on regardera cette interview. Dans 5 ans, 10 ans. Il y a aura toujours dans le vestiaire masculin des essentiels, des basiques. Il y a toujours une chemise blanche cintrée, un jean bleu brut bien fitté. Il y aura toujours un trench beige chez Burberries. Ca existera toujours. Peu importe les saisons ca existera toujours. C’est ces pièces là qu’il faut avant tout posséder et marier avec le reste de ta garde robe. Et ensuite selon tes affinitées, selon ce que tu aimes, piocher les petites créations de la saison et les sortir quelques saisons plus tard ce n’est pas un problème si c’est bien fait.
Nicolas : Toi sur l’ebook look, tu nous parles de ça, d’arriver à mixer.. Par exemple moi je mesure 1m70 je fais telle taille donc il y a certaines choses qui ne m’iront jamais et d’autres qui m’iront peut être un petit peu mieux.
Alexandre : Tout à fait il y a un chapitre qui est d’ailleurs un pilier essentiel qui est de savoir s’habiller selon sa morphologie. Pour les personnes qui ne sont pas hyper grandes je déconseille par exemple de porter un manteau long, comme un trench qui arrive en dessous des genoux, qui va forcement te raccourcir et ça ne va pas être joli pour ta silhouette. Je vais plutôt te conseiller de porter des blousons très courts, qui montent au dessus de la ceinture. C’est des cuirs ou des blousons en toile qui remontent au niveau de la ceinture pour ne pas saper la silhouette. Porter des jeans un peu resserrés, plutôt 19 cm que 21 cm car ça va avoir tendance à t’affaisser aussi. Je te déconseillerai de porter des sneakers, baskets montantes mais plutôt des baskets basses car ça va avoir tendance à de rapeticir. Donc il y a pleins de petits choses comme ça dont je parle dans les books. Ce qui est intéressant c’est que je vais encore plus loin. Avant il y avait simplement grand, petit, fort, mince. Là j’ai complément revu cette méthodologie et j’ai pris des méthodologies de silhouettes par rapport aux lettres. Par exemple silhouette en V, A, H ou en I pour ceux qui sont minces. Dans ces silhouette là j’intègre la taille. Je conseille des couleurs, des coupes, des matières et des pièces. Donc c’est beaucoup plus précis que ce que j’avais fait avant.
Nicolas : Et ça c’est génial parce qu’on ne peut pas arriver à savoir par soi-même à moins de chercher pendant des mois et des mois et de vraiment s’y intéressera à fond. C’est impossible d’arriver de trouver ces trucs. Tu parles par exemple des sneakers. Donc j’ai fait l’erreur il n’y a pas très longtemps d’acheter des sneakers montantes.
Alexandre : C’est des petits trucs comme ça qu’il faut. Dans ce guide là je propose les raccourcis car ça fait des années que je fais ça. Avant j’avais une société en 2006 et avant je travaillais encore en tant que stagiaire dans le milieu. Donc ça fait pas mal de temps que je fais ça. Ca prend du temps d’apprendre à bien s’habiller et ça coute cher car si tu fais des mauvais achats… Un jean trop grand à -50% ça reste -50% de trop. Ca ne sert à rien de perdre de l’argent. Les erreurs coutent très chères.
Nicolas : Ca fait mal au cœur de jeter la moitié de sa garde robe.
Alexandre : C’est souvent comme ça quand on commence à s’intéresser au look et à s’améliorer on s’aperçoit que quand on fait le tri du vestiaire, il y a pas mal de choses à donner. Je propose souvent à faire des dons plutôt que de jeter. Il faut se rendre à l’évidence et regarder son vestiaire et se dire déjà : qu’est ce que je porte qu’est ce que je ne porte pas ? Qu’est ce qui n’est pas à ma taille ? Qu’est ce qui ne me va pas ? Et donner à des associations.
Nicolas : Oui il y a plein d’assos qui récupèrent ça. Autant lier le bon geste et le fait de s’améliorer. Ecoute c’est super intéressant ce que tu nous as donné. On a déjà pas mal de pistes pour avancer. L’intérêt de se focaliser un petit peu plus sur son style vestimentaire et arriver à avoir une plus grande confiance en soi, arriver à repousser ses limites, sortir de sa zone de confort ça peut apporter beaucoup de choses. Est-ce que pour conclure tu aurais un dernier petit conseil, une dernière petite astuce pour les personnes qui nous écoutent.
Alexandre : Je dirai c’est toujours d’aller à l’encontre de ce qu’on ressent au début : La peur comme on disait tout à l’heure. La peur de rentrer tout seul dans une boutique de mode. Il y a beaucoup d’hommes qui ont peur de rentrer car ils se disent que le vendeur ne va pas me lâcher, va me regarder comme si jetais incapable de m’acheter un de ces vêtements. Quand on est dans un magasin de luxe On a peur de ne pas acheter, d’être mal vu. Ou d’autres d’être harcelé par le vendeur qui veut nous vendre des choses. Il faut aller à l’encontre de ça. D’essayer tranquillement. Si ca ne nous va pas on repose sur le cintre. Même si ça nous va, on pose et on réfléchit sur cet achat là et on revient quelques jours plus tard ou pour les soldes pour savoir si on l’achète ou pas. C’est vraiment d’aller au delà de ses barrières de ses pensées limitantes et d’essayer un vêtement. Même si sur un contre, un vêtement n’a pas l’ai terrible. Il n’y a qu’en l’essayant qu’on peut se rendre compte si ça vaut le coup et si ça nous va bien. Et les vendeurs, si vous voulez être tranquille vous leur dites « Merci, je regarde et je vous dis si j’ai besoins d’aide » C’est une astuce technique !
Nicolas : Très bonne idée. Prendre le courage. Essayer d’y aller. Rentrer. Et puis réfléchir je dirai égoïstement, on s’en fout des gens. De toute façon les personnes qui sont là sont là plus pour nous aider, nous orienter si on en a besoin. Sinon on leur dit qu’on peut se démerder tout seul. Et tester, prendre le courage.
Alexandre : C’est bien résumé.
Nicolas : Si vous êtes intéressé par le look, si vous voulez aller plus loin, Alex a sorti un nouveau livre, l’eBook Look, volume 3, qui vient de sortir cette semaine. Il suffit juste de regarder en dessous de la vidéo pour trouver tous les liens, tout ce qu’il faut. Vous pourrez visiter également le site d’Alexandre. Je te remercie pour cette interview. C’était super.
Alexandre : Merci à toi c’était un vrai plaisir.
Nicolas : Super. J’espère que c’était le cas pour tout le monde mais je pense qu’avec tous les conseils que tu nous as donnés il n’y a pas de soucis. Et quant à moi je vous dis à bientôt pour une autre interview et d’autres vidéos. Excellente journée à vous et à plus.
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