Avant de lire cet article, connais-tu ton type de personnalité ennéagramme ?
Si ce n’est pas encore le cas, alors regarde ici !
« Fais-le ou ne le fais pas, mais il n’y a pas d’essai. »
Maître Yoda
Vous avez probablement déjà entendu cette citation extraite des sages conseils du plus grand des maîtres Jedi. Bien plus qu’une simple citation, cette phrase raisonne en moi tel un leit-motiv et je compte bien, via cet article vous en donner les raisons.
Pourquoi n’y a-t-il pas d’essaie ?
Souvent, lorsqu’une difficulté se présente à nous, nous pensons en nous-même : « Je vais essayer, on verra bien. », « si ça marche : bien, sinon tant pis ». Malheureusement, cette façon de penser ne nous aidera pas à affronter la dite difficulté.
La réalité est telle que nous la concevons.
En essayant, nous nous préparons à l’échec, nous recherchons déjà une excuse à notre non-réussite. Une excuse, que ce soit aussi bien pour les autres que pour nous-même.
Hors, bien que nos échecs soient souvent nos meilleures sources d’apprentissage, rien ne nous oblige à les provoquer.
« Je vais essayer » c’est faire les choses à moitié, ou parfois pire : ne pas les faire du tout. Dans ce cas, ce serait même : « oui, oui ! Je vais essayer ! ». Le « Je ne le fais pas » déguisé afin de ne pas perdre la face. Malheureusement au final, le résultat est nul.
Notre façon d’appréhender une difficulté nous pré-conditionne et nous oriente vers une direction donnée, autant faire en sorte que celle-ci soit la meilleure donnée et non la pire.
Fais-le, ou ne le fais pas
Lors de votre prochaine difficulté, ou lors de votre prochain apprentissage, quels qu’ils soient, n’essayez plus, faites ! Détachez de votre esprit l’excuse facile de l’échec. Accomplissez en vous promettant que vous réussirez, donnez le meilleur de vous-même. Vous verrez, en supprimant ces barrières mentales, les choses se passeront bien mieux que vous ne l’espériez.
Dans le pire des cas, si vous échouez, au moins vous n’aurez pas de regret. Vous aurez donné le meilleur de vous même et, comme dit plus haut : l’échec est formateur, c’est une des meilleures écoles.
Au final, peu importe le résultat, ce qui compte réellement c’est ce que vous faites et surtout l’énergie et le cœur que vous donnez à le faire.
En conclusion, la prochaine fois que vous penserez « je vais essayer » : pensez à Yoda 😉
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Bel article !
Plus profond qu’il n’y paraît.
Je n’ai jamais rien réussi en me contentant de juste « essayer », bien au contraire.
Quand je « joue » c’est pour « triompher » ! La dimension psychologique et le choix des mots associés (essayer vs faire) sont fondamentaux.
Merci pour ce rappel maître Fenice 😉
Olivier
Maitre Fenice lol j’adore
Merci pour cette article et en fait je crois que je vais reprendre, ce qu’on s’est dit sur twitter et en faire profiter tout le monde.
Pour ma part je rajouterai que RÉUSSIR c’est échouer. Il n’y a pas de réussite sans échecs, ces mêmes échecs sont les marches sur l’échelle du succès.
Dernièrement j’ai vu cette conférence TED de Sir Ken Robinson qui est une vraie perle :
http://www.ted.com/talks/lang/eng/ken_robinson_says_schools_kill_creativity.html
(la conference est sous-titrées fr)
L’orateur raconte cette histoire :
Une petite fille dessine en classe, sa maitresse lui demande ce que son magnifique dessin représente, la petite fille répond : c’est une image de DIEU. Ce a quoi la maitresse répond que personne ne sait a quoi DIEU ressemble, la petite fille de répondre : Eh bien ils le sauront dans une minute !!!
Outre le fait que j’en ai rit pendant 10 minutes, cela m’a fait me questionner : quand ai-je commencer a douter de moi ? quand ai-je perdu cette confiance qui ne vient pas d’une croyance mais d’un SAVOIR, cette petite SAIT qu’elle va dépeindre DIEU, elle n’en doute pas une fraction de seconde !
Pour ma part je crois que ton texte me ferait répondre : j’ai douté lorsque j’ai commencé a essayer !
Merci fenice pour m’avoir permis de mettre au clair ma pensée.
Mohamed
Les gens qui échappent plus ou moins à l’échec appartiennent à trois catégories: ceux qui fixent la barre très bas, donc ne prennent aucun risque (ils fonctionnent mais vivent-ils vraiment?), ceux qui ne doutent jamais d’eux-mêmes (ceux-là déclarent réussir, alors pour eux ce sont les autres qui échouent en n’étant pas à leur hauteur, voir l’occupant de l’Elysée), ceux qui reconnaissent leurs échecs, et qui sont les plus intéressants, pour se repasser le film et comprendre ce qui n’était pas adapté dans leur action ou leur attitude donc décider s’ils referont la même chose autrement ou pas.
D’autre part, avant de s’y mettre, c’est souvent intéressant, juste pour voir, de prendre les choses autrement. Par exemple, quand on construit un article ou un récit, voire quand on range des objets, c’est inspirant de changer l’ordre: commencer par la fin, intervertir les choses, les épisodes ou les arguments jusqu’à ce qu’on sache pourquoi finalement c’est telle disposition qui paraît la meilleurs, celle qu’on aime le plus, qu’on sent le mieux. On peut s’exercer à froid d’ailleurs en démontant une situation à laquelle on n’est pas ou plus mêlé. En quelque sorte, c’est du debriefing d’anticipation…
Dernière chose à observer: quand on échoue, c’est par rapport à quoi? Prenons l’exemple volontairement très schématique des études: échouer à l’oral de l’ENA c’est un échec de luxe, échouer dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, c’est vraiment un échec.
Je parlais il y a un instant de ceux qui se protègent de l’échec en restant tout le temps près de leur base. Mais il ne faut pas oublier non plus les conduites d’échec de ceux qui choisissent « exprès » (ou qui en donnent bien l’impression) les entreprises impossibles pour eux, les gens les pires pour eux, donc s’installent dans le refus de la réalité ou plutôt s’ingénient à privilégier dans la réalité les obstacles plutôt que les moyens.
Encore une idée, à propos du précepte « n’essaie pas, agis ». Suggestion: on pourrait distinguer deux cas, 1) l’action réelle où en effet il ne s’agit pas juste de tenter de, d’essayer, 2) des domaines où délibérément on fait des essais: les loisirs, les vacances, le jeu sous ses formes lucides s’entend.
Merci à tous les 3 pour vos précieux commentaires 🙂
@Olivier : Tout à fait d’accord, c’est le meilleur état d’esprit possible : celui de la réussite.
NB : Merci pour la particule maître, bien qu’il me reste encore pas mal de travail avant d’être accepté au conseil des Jedi 😀
@Mohamed : Il n’y a pas de réussite sans échec. Celui qui n’échoue jamais n’apprendra jamais rien. J’aime beaucoup ton expression « J’ai douté lorsque j’ai commencé à essayer ! ». L’idée est vraiment là et, la petite fille de Sir Ken Robinson est bien là pour confirmer : essayer c’est perdre confiance en ses propres capacités.
@Akribik : Merci pour cette pertinente analyse. Je ne peux qu’être d’accord avec cette classification des personnes échappant à l’échec. Concernant la première catégorie, je pense que c’est malheureusement une des plus fréquentes, nous sommes tellement conditionnés par nos vieux réflexes de survie qu’il est difficile pour nous de sortie de notre zone de confort, pourtant c’est un mal nécessaire.
La seconde catégorie quant à elle, est bien la pire, ces personnes ne se remettant jamais en question et poussant les autres à douter d’eux-même. J’irais même plus loin, en disant qu’ils sont nuisibles et qu’il est nécessaire de s’en protéger.
Concernant la seconde partie de ton analyse, il est vrai qu’il peut y avoir 2 types d’essais : celui de l’action réelle et celui des tests en tout genre. Mais au final, quel que soit le domaine, la citation de maître Yoda s’applique toujours. Dans le sens où : peu importe le domaine, la difficulté ou la valeur d’une action, l’important c’est d’avoir le bon état d’esprit. Même dans le cadre de petites vacances, la façon dont nous les planifions et l’énergie que nous donnons à concrétiser notre plan, seront déterminantes sur notre séjour.
Un des maîtres à penser parmi les plus influents de notre génération à aussi dit :
« Essayer est le premier pas vers l’échec. …n’essaie jamais ! »
– Homer Simpson.
.-= Dernier article de MaxR de Maxadi : Astuce simple pour plus de trafic et un meilleur référencement =-.
Très belle citation en effet. Merci MaxR 🙂
D’oh !!! Je n’avais pas vue, qu’elle venait d’Homer.
Ça confirme une fois de plus quel grand philosophe il est 😀
Bonjour Fenice.
De prime abord, je pourrais être séduit par cette vision de la « volonté toute puissante », mais ça serait en omettant mes connaissances sur l’homme et son imperfection, car malheureusement, ce leitmotiv ne peut être appliqué à tout un chacun, il ne prend nullement en compte les différences individuelles et sociales des individus.
Ce type de raisonnement, stipulant qu’en gros la vie n’est qu’une question de volonté, est typiquement le genre d’approche culpabilisatrice (au sens ou si on atteint pas un objectif c’est forcément la faute de l’individu qui a manqué de volonté) que l’on peut retrouver dans le management « moderne ». Certes, dans certains cas, ça peut marcher, et ça marche bien souvent, mais pas toujours.
Je pense qu’on peut utiliser cette approche à titre individuel, ou même pour motiver une tierce personne, mais surtout, il faut se méfier des déviances qu’on peut associer : le jugement de l’autre et la stigmatisation (il n’y arrive pas parce qu’il ne veut pas).
Mais j’imagine que ton propos vise plutôt une forme de motivation individuelle.
@Mohammed : Le doute est le sel de l’esprit, sans la pointe de doute, toutes les connaissances sont bientot pourries.
😉
PS : ça m’a l’air d’être un bon blog sinon
.-= Dernier article de Robin Azéma : Les illusions du management, pour le retour du bon sens =-.
Bonsoir Robin et merci pour ce commentaire des plus pertinents 🙂
Effectivement, mal interprété et détourné vers de mauvaises intentions, ce leitmotiv pourrait être catastrophique.
Ici, l’idée de cet article et celle du blog est de ne jamais, au grand jamais condamner ou culpabiliser quelqu’un. Car de cette manière, nous ne pourrons pas sortir le meilleur de nous même.
Nous sommes effectivement dans la motivation pure et par la même, je pense sincèrement que l’échec n’est qu’une vue de l’esprit : Oublions l’échec pointant du doigt et apprenons de nos erreurs pour grandir.
.-= Dernier article de Fenice : je n’ai pas le temps… =-.
Avoir l’esprit positif, une réelle motivation, s’aider du chapitre qui conseille sur comment établir l’ordre des priorités dans les projets (et de rester réaliste face à la tache à accomplir).
Une bonne énergie, la sagesse de Yoda et VOUS !
S’impliquer, être bien entouré